POLITIQUE

POLITIQUE (41)

Il y a eu un double putsch au Mali, un autre en Guinée, et un double putsch au Burkina Faso avant celui intervenu dans notre pays ce 26 juillet à l'aube. De tous ces putschs, seul celui du Niger mobilise plus que de raison. Pourquoi ?

Depuis la chute du régime du PNDS, les condamnations pleuvent. Si dans un premier temps c’était compréhensif, aujourd’hui, la chose dépasse l’entendement. Suspension de ceci, de cela…pire la CEDEAO menace et s’organise pour rétablir l'ancien Président dans ses fonctions. Galvanisés par ces condamnations, les nigériens dans leur écrasante majorité battent le pavé depuis plus d’une semaine. Signe de temps, la Russie (que beaucoup auront du mal à situer sur une carte) voit ses drapeaux brandis à chaque marche et son soutien demandé à chaque occasion. Certes la Russie peut nous être d'un grand apport dans la situation actuelle, mais il importe que chacun, comprenne qu'on ne peut pas encore et encore mettre tous nos yeux dans le panier Russe. L’indépendance véritable commence par une remise en cause profonde de notre situation, les Maliens, les Guinéens, les burkinabé font aujourd’hui des belles choses pour leurs pays et leurs peuples ; à nous d'en faire de même pour les nôtres, en fonction de nos réalités. Le soutien à notre pays prouve à suffisance une grande prise de conscience de certains citoyens et de certains dirigeants. Jamais dans l'histoire de nos peuples, des pays (le Mali, la Guinée et le Burkina Faso) ne se sont coalisés pour former une sorte de bouclier en faveur d’un pays : le Niger. Le Nigeria dont le Président est à la manœuvre dans cette entreprise de déstabilisation de notre pays, ne parle plus d'une même voix (des manifestations de soutien, et des appels à la retenue se font entendre à Abuja, kano, sokoto…). La VRAIE Afrique se réveille enfin. C’est en effet, l’avenir de notre sous-région qui se joue à Niamey. Si par " un hasard impossible" l'ancien régime est restauré, Traoré, Goita, et Doumbouya suivront. C’est une logique IMPLACABLE. La jeunesse Africaine l'a bien compris. Comme l'a dit si bien l'Almamy SAMORI TOURÉ : « Boly Bana » ; la fuite est bien finie. Ou nous nous assumons, ou nous périssons. Le slogan " la patrie ou la mort, nous vaincrons" trouve tout son SENS.

TRADAM

Il n'a duré au "pouvoir" que deux (2) ans trois (3) mois et vingt-quatre (24) jours. Mais en vérité il avait le pouvoir sans l'exercer comme il se doit. Chacun avait attiré son attention sur une situation qui n’honore pas notre pays. Mais, il ne voulait rien voir, ni rien entendre. Il a certes réussi à être un bon élève de l’occident, mais en interne, même chez ses amis et partisans sincères, chacun voyait le danger d'une situation qui de jour en jour devenait intenable. Mais, lui avait la certitude que rien de fâcheux n’allait intervenir. Il était même sur un chantier de composition d’un gouvernement complètement remanié.  L’opposition réduite au silence, l’armée acquise à sa cause, la société civile inexistante, la presse appauvrie et clochardisée, une pauvreté endémique, bref tout est rose à ses yeux. On dit, que le silence d'un peuple doit inquiéter le dirigeant, il ne présage rien de bon ce silence. Et, c’est dans un silence de cimetière que l'ancien président a été destitué. Même une seule cartouche n’a été tirée. C’est pratiquement le seul coup d’Etat dans notre pays qui s’est passé ainsi. Il faut peut-être s'en féliciter, et même encourager cette dynamique de non-violence. A l’heure où pratiquement tous les nigériens battent le pavé matin, midi et soir pour se féliciter et encourager le General Tchiani et ses Camarades, même si la communauté internationale (qui n'a rien à perdre à voir le sang couler comme en Libye ou au soudan) fait tout pour semer le chaos, il appartient à lui, et à lui seul, de démontrer à la face du monde entier qu’il aime ce Niger qui lui a tout donné.  Rappelons qu'il a dit : « je n’ai aucun complexe vis-à-vis de personne, et personne n’aime le Niger mieux que moi, Allah ! ». Rappelons aussi que presque tous les candidats aux élections de 2021 avaient ester en justice pour "NATIONALITE DOUTEUSE". L'heure est venue de faire la preuve de cet AMOUR qu'il a pour le Niger. Pas en démissionnant (du reste démissionner n'a même pas de sens, car on démissionne quand on a la plénitude des choses. Depuis pratiquement dix (10) jours il est à la merci du CNSP, il ne commande rien. Donc, il va démissionner d’où ?) mais, en faisant lire un message à l’intention des nigériens et en appelant ceux qui s’agitent de l’extérieur à plus de responsabilité. L’histoire est courte certes, mais elle est aussi longue, quand on parle aujourd’hui de Diori, de kountché, de Baré et de Tanja, on dit qu'ils étaient des patriotes, de Ousmane, on dit qu’il est démocrate, de Issoufou on dit qu’il est l’homme des occidentaux, faites en sorte qu'on dise de vous : « il a évité un bain de sang à son pays ».

Tradam

Une audio en langue tamachek attribuée à Rhissa ag Boula circule sur les Réseaux Sociaux. Dans cette audio, l'ancien Ministre d'Etat lance un appel à ses cousins et à ses frères de se préparer pour affronter le nouveau régime du CNSP. Selon la traduction de ses propos, Rhissa ag Boula incite des nigériens à affronter d’autres nigériens, à faire une guerre dans le seul but de ramener l'ancien régime. Ikon Allah !

Les évènements du 26 juillet sont apparemment une grosse catastrophe pour certains nigériens, ils ont même perdu la raison. Combien de coups d'Etat il y a eu dans ce pays ? Cinq (5). Kountché, Baré, Wanké, Salou et aujourd’hui Tchiani. De ces cinq (5) coups d'Etat, le troisième a été même un assassinat (celui de Wanké). A chaque fois, passée l'émotion, les proches, les amis et parents du déchu se sont remis à DIEU en bons musulmans, avec cette intime conviction que c’est DIEU qui donne et arrache quand Il veut. Et la vie a continué dans la paix et la fraternité. Le vivre ensemble des nigériens n'a jamais été perturbé par une question de renversement de régime. Alors qu’est-ce qui explique aujourd’hui la prise de position fâcheuse de Mr Rhissa ? A bien analyser les choses, tous ceux qui aujourd’hui crient au loup, ont raison de le faire parce que, le CNSP que dirige le général Tchiani, a une mine d’informations sur les ténors de l’ancien régime. Pour beaucoup d'entre eux, c’est même la fin de la politique. Rhissa fait partie de ces Nigériens qui ont su s'accrocher et trouver un strapontin dans chaque régime. Mr Rhissa est pratiquement le seul nigérien à avoir fait tous les régimes depuis 1997, date de sa première entrée au gouvernement du régime Baré au poste de Ministre du Tourisme. Il a été ministre de Baré, de Wanké, de Tandja, de Salou, de Issoufou et de Bazoum. Qui dit mieux ? Une véritable girouette. Avec le général Tchiani, il sait qu’il ne peut pas prospérer, et pour cause : au début du mandat de l'ancien président Bazoum, Rhissa était ministre à la présidence en charge des questions de sécurités, en tandem avec Abou Tarka. Mal inspirés, ils ont voulu donner des instructions à Tchiani et être les destinateurs de ses fiches. Naturellement, en bon officier aguerri, il a dit à qui de droit ce qu’il pense et, mieux, exigé que l’interface sécuritaire ne soit ni Rhissa, ni Tarka. Ce qui fut fait. La girouette est tout simplement grippée. Avec Rhissa, ce n’est pas une question de démocratie ou de droits humains. Baré qui l’a sorti du désert pour en faire ministre a été froidement assassiné, il n'a pas dit mot alors que, en ce moment (1999) il avait encore quelques répondants dans les montagnes. Aujourd’hui, c’est une hyène édentée qui se cherche un prétexte pour un asile politique en occident. Il sait très bien que dans les montagnes, sa génération n'avait pas été un exemple et les jeunes ont d'autres préoccupations que de prendre les armes. En ayant appelé à la guerre contre son pays au nom de la "demon-cratie" l’occident peut lui accorder un asile. En somme, le CNSP est une occasion pour le Niger et son peuple d’être "debout et vaillant" et d’écrire à sa manière une nouvelle page de son histoire, débarrassé de toute tache qui l’enlaidit et le tire vers le bas. Une page dont les premières phrases peuvent être : retour de la sécurité, fraternité vraie, développement, démocratie et bonne gouvernance.

Tradam

L’Assemblée Nationale nigérienne a adopté le texte du nouvel hymne national dénommé « L’honneur de la patrie », le jeudi 22 juin 2023, en séance plénière de la première session ordinaire au titre de l'année 2023. Il s’est agi pour la Représentation nationale de modifier l'article premier de la Constitution pour remplacer « L'hymne national » par « L'hymne de la République » et « La Nigérienne » par « L'honneur de la patrie », conformément aux dispositions de l'article 173 (nouveau) de la Constitution du 25 novembre 2010. De l’avis de nombreux citoyens, une importante étape vient d’être franchie dans l’affirmation de la souveraineté nationale au Niger.

L’écroulement d’un puissant symbole de la colonisation

Rappelons que l’ancien hymne national du Niger dont les paroles ont été écrites par le français Maurice Albert Thiriet, a été adopté en 1961, soit un (1) an après l’indépendance du pays. Ce qui explique certains passages de « La Nigérienne » tels que « Soyons fiers et reconnaissants de notre liberté nouvelle », entre autres. Selon plusieurs observateurs, « La Nigérienne » ne répondait plus aux aspirations patriotiques des nigériens. Moins représentatif des traditions du pays, l’ancien hymne national était plutôt perçu comme un subtil ferment de complexe du colonisé dans l’esprit de la jeunesse nigérienne, une pernicieuse entrave à une prise de conscience patriotique, notamment chez les jeunes générations qui auront plus tard le pays à leur charge.

« L’hymne qu’on apprenait aux enfants à l’école leur rappelle dès à bas âge que leur pays était colonisé, ainsi ils ne manqueraient pas de développer dans l’avenir un complexe quelconque par rapport à cette histoire douloureuse vécue par leurs grands-parents », a estimé Ismaël Ali, un jeune lycéen. Pour Adamou Chaibou, un enseignant de l’Education de base, le remplacement de « La Nigérienne » était un impératif. En effet, « un symbole de la République n’est pas censé être taché d’empreintes coloniales », a affirmé Adamou Chaibou. « De telles taches ralentissent l’émergence d’une génération de patriotes », a-t-il ajouté. « On a passé tout notre temps à chanter : ‘’Debout Niger Debout’’, comme si notre peuple était endormi ou à genoux », a déploré, de son côté, Balkissa Saadou, une enseignante du secondaire. Et Malheureusement même dans « L’honneur de la patrie », j’ai constaté le retour du mot « debout » dans le même sens, au niveau du premier vers de la dernière strophe (ndlr : ‘’Pour ces nobles idéaux debout et en avant’’).

« Même si ‘’L’hymne de la République’’ est loin d’être parfait, il matérialise déjà l’émergence d’une conscience patriotique généralisée au Niger »

L’idée de remplacer « La nigérienne » par un hymne plus authentique et adapté aux aspirations patriotiques du peuple, a été favorablement accueillie par l’ensemble des nigériens. Les autorités se sont ainsi attelés à la tâche et ont, depuis 2019, mis en place, à cet effet, un comité d’experts dont les travaux ont permis de proposer « L’honneur de la patrie » pour être désormais chanté à la place de la « Nigérienne ». Cependant, les avis divergent sur plusieurs aspects du nouvel hymne dont le pays vient de se doter. « Je m’attendais à un hymne qui résonne comme un tambour guerrier pour constamment mobiliser les nigériens autour des nobles causes de la patrie, mais le texte est un peu ordinaire à mon goût, néanmoins il insiste un peu sur l’unité des nigériens, la référence à nos propres valeurs et l’appartenance à l’Afrique ; ce n’est pas rien », a avancé Idrissa Alhousseini, un étudiant.

« Personnellement, j’apprécie le message contenue dans l’hymne de la République ainsi que la musique qui l’accompagne, cependant, du point de vue artistique, le nouvel hymne ne fait pas le poids par rapport à l’ancien », a, pour sa part, souligné Abdoulaye Amadou, un enseignant du secondaire. « C’est un aspect non moins important dans un hymne car une bonne consonance des mots et la mélodie des rimes auraient pu faciliter sa mémorisation pour les enfants », a-t-il poursuivi. En effet, selon l’enseignant du secondaire, il s’agit d’un message patriotique à apprendre aux générations présentes et à venir, ainsi la consonance et les rimes sont fortement nécessaires dans ce texte qui se veut intemporel. « Les versets coraniques, les textes des grands auteurs et nos meilleures chansons populaires s’illustrent non seulement par la pertinence du message, mais aussi par la beauté et la musicalité du texte », a-t-il illustré.

       

Quant à Moussa Ada, un fonctionnaire à la retraite, il a estimé que plus de 60 ans après, c’est normal que les nigériens songent à élaborer eux-mêmes le texte et la mélodie de leur hymne. « L’œuvre peut ne pas satisfaire tout le monde, mais le changement de l’hymne hérité de la colonisation constitue l’un des pas les plus souverains dans l’évolution de la Nation », a avancé le fonctionnaire à la retraite. « A mon avis, même si ‘’L’hymne de la République ‘’est loin d’être parfait, il matérialise déjà l’émergence d’une conscience patriotique généralisée au Niger », a-t-il conclu.

Boubacar Hamani LONTO

Les épreuves écrites des examens du baccalauréat session 2023 débutent ce lundi 19 juin 2023 dans 213 centres d’examen repartis sur l'ensemble du territoire National. Cette année, ils sont 92 956 candidats, toutes séries et spécialités confondues, à se présenter aux examens du BAC. Parmi ces candidats, il y a 37 837 filles soit 40,70% de l’effectif global. « On note une progression de 7,05% de l’effectif des candidats par rapport à 2022 ; le nombre de centres d’examen passant quant à lui de 202 en 2022 à 213 en 2023 », a relevé le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, PhD Djibo Mamoudou, dans le message qu’il a livré la veille des examens.

A travers ce message, PhD Djibo Mamoudou a exprimé sa grande satisfaction de voir notre pays retrouver ainsi la possibilité d’organiser le baccalauréat dans la tranche définie par la directive N°02/2007/CM/UEMOA portant instauration d’une période unique de tenue du baccalauréat dans les Etats membres de l’Union.

Par ailleurs, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a rappelé que les autorités nigériennes sont fermement attachées à l’organisation d’examens propres dans notre pays. « C’est dire, que la lutte contre la fraude doit être pour nous tous, un véritable leitmotiv », a-t-il affirmé. A cet effet, PhD Djibo Mamoudou a salué les immenses efforts et l’accompagnement constant de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), des Forces de Défense et de Sécurité, dans le combat commun contre le phénomène de la corruption concernant le baccalauréat. « C’est du reste de la crédibilité du baccalauréat nigérien et de la qualité de notre enseignement supérieur que dépend le développement de notre pays », a souligné le Ministre. « L’importance de l’enjeu fait donc que tout sera mis en œuvre pour garantir des résultats objectifs reflétant le niveau réel des candidats », a-t-il conclu.

BHL

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Le mardi 13 juin 2023, 140 687 candidats dont 129 413 de l'enseignement traditionnel et 11 274 du franco arabe, affronteront les épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), dans 373 centres d’examen, sur l’ensemble du territoire national. 49,45 % de l’ensemble des candidats sont des filles et 9,30%, des candidats libres. Dans le message qu’il a livré, à la veille des examens du BEPC, le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou, a relevé que le nombre de candidats au plan national cette année est en diminution de 6 217, soit 4,42 %, par rapport à la session 2022.

Selon M. Ibrahim Natatou, cette régression qui ne fait que s'accentuer d'année en année, pourrait se justifier par plusieurs raisons dont la proportion que prend l'enseignement technique et professionnel en tant que cycle d'enseignement post primaire, la déperdition et l'échec scolaires qui demeurent élevés particulièrement en milieu rural, la fermeture de certains établissements scolaires pour fait d'insécurité et les mesures prises par le Ministère de l’Education contre les réinscriptions frauduleuses des élèves exclus.

Par ailleurs, le Ministre de l’Education a annoncé que, outre l'implication de la HALCIA dans la supervision du déroulement de l'examen, plusieurs autres mesures ont été adoptées. Il s’agit notamment du transport des épreuves par voie aérienne, la sécurisation systématique des épreuves et des copies des candidats par les Forces de Défense et de Sécurité, la création de centres d'examens spéciaux sécurisés à Banibangou, Bosso et Makalondi pour circonscrire le déplacement des candidats de ces zones d'insécurité, et l’interdiction formelle du port d'appareils connectés dans les salles d'examen.

« Le BEPC est un examen et non un concours, donc tous ceux qui auront atteint le niveau moyen de maîtrise des connaissances attendues, seront forcément déclarés admis », a conclu M. Ibrahim Natatou.

Boubacar Hamani LONTO

Cette année 92 956 candidats dont 37 837 filles sont appelés à se présenter dans 213 centres d’examen pour les épreuves écrites du Baccalauréat session 2023, selon une Communication du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, évoquée dans le communiqué du Conseil des Ministres du Jeudi 8 juin 2023.

Les épreuves écrites du Baccalauréat débuteront le lundi 19 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national. Et « tout est fin prêt pour un bon déroulement des examens », a rassuré le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans sa Communication.

Dans une autre Communication rapportée par le communiqué du Conseil des Ministres, le Ministre de l’Education Nationale a annoncé que 140 687 candidats dont 69 566 filles affronteront les épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) session 2023, dans 373 centres d’examen. Selon la Communication, tout est également fin prêt pour un bon déroulement des examens du BEPC qui débuteront le 13 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.

Pour rappel, en 2022, sur 86.830 candidats inscrits aux examens du Baccalauréat, 24 247 étaient admis, soit un taux de réussite global de 28,95%. Pour ce qui est des examens du BEPC, session de juin 2022, sur un effectif de 140.933 candidats présentés, 38.305 étaient déclarés admis, soit un taux global de réussite de 2 7,18%.

BHL

Le Conseil des Ministres du Jeudi 8 juin 2023 a adopté deux (2) projets de décret portant création d’un Etablissement public à caractère Administratif dénommé « Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre et de Conflits Armés du Niger (ONACAM) » et approbation des statuts de ladite Office.

« L’Office National des Anciens Combattants, Anciens Militaires et Victimes de Guerre et de Conflits Armés du Niger est un Etablissement public à caractère Administratif créé par ordonnance n° 2010-63 du 21 octobre 2010 », a mentionné le Communiqué du Conseil des Ministres.

Selon le communiqué, l’ONACAM a pour mission de veiller en toutes circonstances à la défense des intérêts des anciens combattants, des anciens militaires et des victimes de guerre et de conflits armés ayant servi soit dans les forces armées nationales, soit dans les forces étrangères du fait des institutions antérieures ou coloniales ou des engagements résultant des conventions particulières ; des prisonniers, des veuves et des orphelins de guerre et de conflits armés ; des ayants droit de militaires morts en service commandé ; des victimes civiles de guerre et de conflits armés.

« Ces deux (02) projets de décrets ont pour objet de mettre en conformité les textes portant création, organisation et fonctionnement de l’ONACAM aux dispositions de la loi n° 2020-020 bis du 03 juin 2020, fixant les règles de création des catégories d’établissements publics et du décret pris pour son application », a conclu le document.

BHL

Depuis plusieurs années, les autorités algériennes refoulent fréquemment des vagues de migrants subsahariens vers Assamaka, une localité nigérienne près de la frontière avec l’Algérie. Ces migrants dont des femmes et des enfants sont parfois dépouillés de tous leurs biens avant d’être abandonnés dans le désert, sans eau ni nourriture. « C’est que ces choses-là ne sont pas acceptables », a affirmé le Président de la République du Niger, Mohamed Bazoum, dans une interview accordée à l’envoyé spécial de Jeune Afrique à Niamey.

Au cours de l’entretien, le Chef de l’Etat nigérien a fait comprendre que, chaque fois qu’il les rencontre, il évoque cette question aux autorités d’Alger. D’ailleurs, « tout récemment encore, avec le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Ce que je lui ai dit, en le priant de le transmettre à mon frère le président Tebboune, c’est que ces choses-là ne sont pas acceptables », a illustré Mohamed Bazoum. 

En effet, « je peux comprendre et accepter que les autorités algériennes nous renvoient les citoyens nigériens en situation irrégulière, en particulier les organisateurs et les victimes des réseaux criminels de mendicité organisée qui exploitent des femmes et des enfants. Mais il se trouve que ces migrants expulsés sont à 90 % des Maliens, des Guinéens et des Sénégalais qui ne sont pas entrés en Algérie via le Niger », a expliqué le Président nigérien. A cet effet, Pour Mohamed Bazoum, il est urgent de mettre en place en Algérie, un dispositif concerté avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) afin de ramener les migrants d’autres nationalités dans leurs pays d’origine, sans passer par le Niger.

Par ailleurs, selon InfoMigrants, les migrants sont interpellés dans différentes villes du nord de l’Algérie, dans leur appartement, leur travail ou dans la rue. Ensuite, ils sont entassés dans des camions puis déportés vers le centre de refoulement de Tamanrasset, à 1 900 kilomètres de route au sud d’Alger. Là, beaucoup affirment être dépouillés de leurs affaires par les policiers : argent liquide, bijoux, téléphones portables, passeports… Les exilés sont ensuite envoyés au milieu du Sahara.

La même source rapporte que plus de 24 000 personnes ont été transférées à Assamaka l'an dernier. Et récemment, entre le 24 et le 26 mars 2023, 1 277 migrants ont été expulsés par les autorités algériennes dans le désert, près de la frontière nigérienne. Les exilés, abandonnés au milieu de nulle part, sans eau ni nourriture, ont dû marcher 15km pour rejoindre le premier village nigérien, Assamaka.

Boubacar Hamani LONTO

Dans l’interview qu’il a accordée à l’envoyé spécial de Jeune Afrique à Niamey, le Président de la République, Mohamed Bazoum, a estimé qu’on aura beau avoir une croissance économique à plus de 7 % au Niger, mais tant que la croissance démographique galopante persiste, le nombre de pauvres augmentera dans le pays. Pour le Chef de l’Etat, l’Education constitue une réponse appropriée à ce défi. « C’est pourquoi j’ai accordé la priorité à l’Education, car c’est ainsi que l’on fera diminuer la croissance démographique », a-t-il déclaré, à cet effet.

Selon Mohamed Bazoum, le taux de scolarisation au Niger est de l’ordre de 70 %, avec un pourcentage de rejet à l’entrée en sixième de l’ordre de 50 %. « Les filles sont les principales victimes de cette marginalisation : la majorité d’entre elles décrochent de l’école à l’âge de 12 ou 13 ans et, dès qu’elles décrochent, on leur cherche un époux », a-t-il expliqué.

Ainsi, dans la région de Zinder, 52 % des filles sont mariées avant leur quinzième année et, au niveau national, 70 % sont mariées avant 18 ans. « Elles procréent donc très tôt », a relevé le Chef de l’Etat. « Pour enrayer cette spirale, j’ai décidé d’ouvrir des internats dans les collèges ruraux, afin d’assurer aux filles les conditions nécessaires à la poursuite de leur scolarité jusqu’à l’âge de 18 ans, tout en les mettant à l’abri des mariages et des grossesses précoces », a-t-il ajouté.

Notons qu’en 2022, le taux de croissance démographique a été de 3,7 % dans notre pays. Le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde, se retrouve également avec l’un des taux de fécondité les plus élevés de la planète. Selon certaines Etudes, un taux de fécondité élevé et durable entraine la croissance démographique rapide associée à des taux de pauvreté plus élevés, de faibles taux d’éducation primaire et des taux de mortalité infantile et maternelle également élevés.

Boubacar Hamani LONTO

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Une du journal

Le matinal 2 décembre 2022

Le Matinal

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