Le mardi 13 juin 2023, 140 687 candidats dont 129 413 de l'enseignement traditionnel et 11 274 du franco arabe, affronteront les épreuves écrites du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC), dans 373 centres d’examen, sur l’ensemble du territoire national. 49,45 % de l’ensemble des candidats sont des filles et 9,30%, des candidats libres. Dans le message qu’il a livré, à la veille des examens du BEPC, le Ministre de l’Éducation Nationale, M. Ibrahim Natatou, a relevé que le nombre de candidats au plan national cette année est en diminution de 6 217, soit 4,42 %, par rapport à la session 2022.
Selon M. Ibrahim Natatou, cette régression qui ne fait que s'accentuer d'année en année, pourrait se justifier par plusieurs raisons dont la proportion que prend l'enseignement technique et professionnel en tant que cycle d'enseignement post primaire, la déperdition et l'échec scolaires qui demeurent élevés particulièrement en milieu rural, la fermeture de certains établissements scolaires pour fait d'insécurité et les mesures prises par le Ministère de l’Education contre les réinscriptions frauduleuses des élèves exclus.
Par ailleurs, le Ministre de l’Education a annoncé que, outre l'implication de la HALCIA dans la supervision du déroulement de l'examen, plusieurs autres mesures ont été adoptées. Il s’agit notamment du transport des épreuves par voie aérienne, la sécurisation systématique des épreuves et des copies des candidats par les Forces de Défense et de Sécurité, la création de centres d'examens spéciaux sécurisés à Banibangou, Bosso et Makalondi pour circonscrire le déplacement des candidats de ces zones d'insécurité, et l’interdiction formelle du port d'appareils connectés dans les salles d'examen.
« Le BEPC est un examen et non un concours, donc tous ceux qui auront atteint le niveau moyen de maîtrise des connaissances attendues, seront forcément déclarés admis », a conclu M. Ibrahim Natatou.
Boubacar Hamani LONTO