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Depuis plusieurs années, le Sahel fait face aux conflits armés, à l'insécurité alimentaire et aux aléas climatiques. Dans cette partie de l’Afrique, sur un total de 109 millions de personnes, plus de 34,5 millions ont besoin d'aide humanitaire et de protection, selon une Etude récemment publiée par les Nations unies et les partenaires humanitaires. « Pas moins de 6 millions de personnes se trouvent dans un niveau de besoin catastrophique et plus de la moitié des personnes dans le besoin sont des enfants », est-il précisé dans le document. 

D’après l’Etude, une (1) personne sur trois (3) a besoin d'aide et de protection au Burkina Faso, dans l'Extrême-Nord du Cameroun, au Tchad, au Mali, au Niger et dans le nord-est du Nigeria. Aussi, les Nations unies et les partenaires humanitaires ont relevé que dans la région du Sahel en Afrique de l'Ouest, la crise humanitaire se détériore rapidement en raison de la poussée par la spirale de la violence, les déplacements, l'insécurité alimentaire et les aléas climatiques.

Par ailleurs, « la sécurité s'est régulièrement détériorée depuis 2015, avec une forte augmentation du nombre de victimes civiles en 2022, année durant laquelle 4 555 personnes ont été tuées, tandis que plus de 1 500 civils ont été tués depuis le début de cette année », a notifié le document. La même source rapporte que l'insécurité force des communautés entières à se déplacer à travers le Sahel et en dehors de la région, et contribue également à une crise alimentaire et nutritionnelle qui touche 11,2 millions de personnes. En effet, « les attaques de groupes armés et la crainte d'attaques imminentes sont à l'origine de près de 75 % des déplacements dans la région », ont déploré les Nations unies et les partenaires humanitaires.

« La crise au Sahel est une préoccupation humanitaire aiguë, si ces tendances actuelles se poursuivent, un nombre croissant de personnes seront incapables de subvenir à leurs besoins vitaux », a conclu, le Chef du Bureau régional de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre, Charles Bernimolin.

BHL

La Commission économique pour l’Afrique (CEA) et la Commission de l’Union africaine (CUA) ont officiellement lancé le 29 mai 2023 à Addis-Abeba en Ethiopie, un projet conjoint intitulé « Migration internationale en Afrique : Façonner un récit positif et supprimer les obstacles à la mobilité » pour une migration internationale sûre en Afrique, selon un communiqué de la CEA. Il s’agit d’un projet de deux (2) ans visant à sensibiliser aux avantages de la migration tout en prévenant les conséquences négatives qui y sont associées. Ce projet a reçu un financement de 2,5 millions de dollars du Ministère italien des affaires étrangères et de la coopération internationale.

La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de la Secrétaire exécutive adjointe et Économiste en chef de la CEA, le Commissaire de la CUA à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social, ainsi que le représentant de la délégation italienne auprès de l’UA et de la CEA, entre autres.

Le projet se concentrera sur six (6) domaines thématiques clés, notamment la promotion de l’autonomisation économique des femmes migrantes ; l’amélioration des statistiques migratoires et renforcement de l’identité légale des migrants en Afrique de l’Est et dans la Corne de l’Afrique ; le soutien de la Facilité d’assistance technique de l’Union africaine (UA) sur la gouvernance des migrations ; la lutte contre la migration irrégulière dans les États membres de l’Initiative de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique et le long des couloirs de migration ; le renforcement de la surveillance transfrontalière des maladies infectieuses et la collecte de données sur la santé des migrants ; ainsi que l’amélioration de la libre circulation et la mobilité de la main-d’œuvre en Afrique.

Selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique, la migration africaine poursuit une tendance à la hausse, depuis 20 ans. Le niveau record de 40 millions de migrants africains constitue une augmentation de 30% depuis 2010. La même source indique qu’environ 85% de la migration africaine est composée de traversée de frontière pour le commerce et le voyages. Cela contribue de manière concrète à la stabilité économique, à combler les pénuries de personnel et au bien être socioéconomique des pays de destination. Les pays d’origine bénéficient aussi de la migration, grâce aux envois de fonds qui contribuent à la stabilité des ménages dans les économies fragiles, une sécurité alimentaire améliorée et l’investissement en éducation.

Boubacar Hamani LONTO   

Depuis quelques années, des courants de Pensées se sont constitués autour d’une ambition qui se veut panafricaniste.

Ces courants de Pensées présentent plusieurs nuances de Visions sur les objectifs et les moyens de réaffirmation n-renaissance du Panafricanisme.

Entre les partisans d’une démarche ‘’soft ’’ qui se veut ouverte sur la diversité culturelle du Monde, et ceux plus extrémistes qui exigent la rupture radicale dans le rapport avec les Puissances Occidentales accusées d’avoir pillé l’Afrique, et de continuer encore à l’exploiter, il y a peut-être un plan d’équilibre, un juste milieu plus impactant, et constructif pour faire renaître le Panafricanisme.

Les coups d’Etat en cascades au Mali et au Burkina Faso sur fond de revendication autonomiste ; de retour au panafricanisme, ont apporté beaucoup d’eau au moulin de certaines Officines socio-politiques, et à des néo-panafricanistes sur lesquels Jean Baptiste Placa, Editorialiste de RFI, se demande s’ils ne sont pas en train d’en faire « un gagne-pain facile ? ».

D’ailleurs il s’interroge sur les chances ou possibilités de « sauver le Panafricanisme », au regard de l’inexistence de task-force d’Acteurs politiques ou de la Société civile, à l’instar de ce qui prévalait au début des années 60. Des Personnalités politiques de grande envergure qui ont conçu et mis sur les fonds baptismaux une Organisation panafricaine, l’Organisation de l’Union Africaine (OUA).  

Rapporté à la dynamique du Monde actuelle qui bouscule l’ordre politique mondial existant, et qui exige que les pays s’autodéterminent, opèrent des choix stratégiques utiles pour leurs intérêts pris individuellement, ou dans le cadre de regroupements régionaux, il est absolument nécessaire de pouvoir s’entendre sur un contenu largement accepté à conférer au Concept du Panafricanisme.  

C’est certainement la perception de ce besoin pour une mobilisation enthousiaste des Peuples africains, leur adhésion aux idéaux de l’Union Africaine, qui justifie la Décision de l’organisation en 2024 à Lomé, d’une Rencontre sur comment faire renaitre le Panafricanisme ?

Lomé 2024 pourrait souffrir des faiblesses qui caractérisent les courants ambiants de Pensées panafricanistes, et autres Activismes, et qui sont néfastes pour l’image de l’Afrique. Substantiellement ces Courants ne disposent pas, pour leur grande majorité, d’un socle idéologique et socio-historique consistant. 

La Rencontre Lomé 2024 pour espérer connaitre un succès historique, et rompre avec les Expériences antérieures infécondes, doit s’abreuver avec une sève nourricière provenant de Terres sources originelles de la Pensée panafricaine.

En l’occurrence une opportunité incontestable est disponible en Guinée-Bissau, où le Président Umaru Cissoco Embalo’ s’est engagé dans un Programme vigoureux de modernisation de son pays, intégrant une Dimension mémorielle sur l’Héritage de lutte anti-impérialiste du Pays.

Du reste le Président Embalo’ ne rate aucune occasion pour rappeler dès qu’il s’agit de panafricanisme, que son pays « doit être la Mecque ou le Vatican du Panafricanisme ».

Il estime que son pays peut et doit être une Terre de ressourcement du Panafricanisme.

C’est pourquoi nous plaidons pour que la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays qui marque « Guinée-Bissau is Back », soit déjà un moment de réflexion –ressourcement sur le Panafricanisme dans son rapport avec la Pensée d’un grand panafricaniste que fut Amilcar Cabral.

Incontestablement les Rendus de cette Rencontre sous forme de symposium apporteraient beaucoup de valeurs ajoutées pour réussir Lomé 2024.

 

Elhadj MAIGA  Alzouma

Africain engagé

 

 

Un éminent écrivain africain, Prix Nobel de littérature, Wole Soyinka a dit : « le Tigre ne proclame pas sa tigritrude, il saute sur sa proie et la dévore » ! C’est cette posture que nous avons observée chez le Président Umaru Sissoko Embalo, dans sa méthode de gestion des Affaires de la CEDEAO à lui confiées par ses Pairs Chefs d’Etat.

Il considère que le Panafricanisme ne se proclame pas, il se vit et se démontre par des Actions concrètes au bénéfice des Populations africaines. C’est cela sa boussole dans le travail au quotidien pour le bien–être de ses Concitoyens de Guinée-Bissau, et pour les 400 millions de citoyens de la CEDEAO. 

Quand il y a seulement six (6) mois il prenait les commandes de la CEDEAO, au regard du lourd héritage sécuritaire et de contextes de transitions militaires dans trois (3) pays Membres, les pronostics n’étaient pas très optimistes sur la possibilité d’une remontée en puissance de l’Institution communautaire. Certaines personnes avaient prédit l’aggravation des crises voire la disparition de l’Institution.

Et pour ne rien arranger, une crise dite des Militaires Ivoiriens arrêtés au Mali s’est incrustée dans son Cahier de charges, conjuguée aux effets d’une autre crise à relent mondial, la guerre Ukraine-Russie.

Le Président Umaru Sissoko Embalo’ a démontré que la valeur d’un Chef « n’attend point le nombre de ses années ».

Après avoir imposé à ses Pairs le respect dû au jeune Chef d’Etat qu’il est, et leur témoignant en retour son devoir constant envers ses Ainés, le Président Umaru Sissoko Embalo’, s’est vu confié le Destin de la Cedeao pour un Mandat d’un (1) an.

En bon officier Général de son Armée, il aime aller au corps à corps avec les défis. C’est ainsi qu’on l’a vu sur les théâtres d’opération des pays en transition politique avec parfois des incompréhensions auprès de certaines Opinions publiques, relativement à ses prises de position sur la question de sanctions contre les pays ayant connu des coups d’Etat.

Dans une Interview accordée à la Télévision panafricaine AFRICABLE Tv, il a longuement expliqué les principes qui guident son engagement, et son Action.

Il est résolument dans la voie de la modernisation de son pays, et l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens.

Sur le plan de l’Action communautaire, il a pu obtenir par le canal d’une diplomatie appropriée des Feuilles de route pour la mise en œuvre des Réformes politiques, et l’organisation d’Elections dans les pays en transition politique. Aussi des Médiateurs-pays et des mécanismes d’évaluation des Engagements sont à l’œuvre sous sa haute Détection, pour le compte de la Conférence des Chefs d’Etat.

Priorité de priorités, le Président Emblo’ accorde une importance particulière à la crise sécuritaire aggravée dans les pays sahéliens Membres. Il a pris des Engagements pour faire   apporter un appui au pays concernés. D’ores et déjà la recherche de la voie pour mutualiser les moyens et ressources figure en bonne place dans son Agenda.

En plus des plaidoyers multiformes qu’il mène sur plusieurs Tribunes, et qui le conduisent   à parler avec toutes les Puissances mondiales, il accorde une place de choix à l’écoute de ses Ainés Chefs d’Etat. C’est ce qi explique ses détours par Brazzaville et Malabo en route pour l’Assemblée Générale de l’Union Africaine (17 et 18 Février 2023 à Addis Abeba).     

Hier à Paris, Moscou, New-York, aujourd’hui à Amman en Jordanie, le Président Embalo’ a porté haut la Voix de la CEDEAO. L’Institution Communautaire n’avait jamais enregistré un tel niveau de Visibilité au plan international.

Et si l’on prend en compte ses Vœux de Bonne Année 2023, dans lesquels il entend œuvrer également à un retour à la CEDEAO de développement économique, il n’est pas exclu que le Président dépose ses valises au Maroc, au Brésil, en chine, en Inde, au Qatar etc. Et ce, non pas pour mendier comme il le dit très souvent ; mais pour susciter des Partenariats mutuellement bénéfiques pour la CEDEAO, et pour son pays également.

Il y a juste quelques années, avant que le Président Embalo’ n’accède à la Magistrature Suprême,  la Guinée-Bissau n’était point très visible dans les Instances régionales et Internationales. Sur le plan du développement socio-économique, le pays donnait l’impression d’être comme figé dans le temps.

Aujourd’hui on décèle de la vitalité économique à cause des chantiers infrastructurels en cours, et des grandes perspectives d’investissement.

C’est pourquoi nous avons écrit une fois : «  Guinée-Bissau is back »

La Panafricaniste Nathalie YAMB dont l’engagement pour cette cause est indiscutable a rangé ses ‘’ Armes ‘’, après avoir noté les importants chantiers de développement lancés à Bissau par le Président Embalo. Il a pu échanger avec Elle sur ce que doit être l’esprit et la lettre du panafricanisme aujourd’hui.  

La Vision panafricaniste du Président Embalo’ a été développée par lui-même à l’occasion de son Interview sur AFRICABLE Tv. Il dit n’avoir aucun complexe sur le sujet en tant que digne et fier Héritier de Combattants de la Liberté. Des Combattants qui ont lutté pour la libération de leur pays, les Armes à la main. Sur le chapitre du panafricanisme et du souverainisme, il estime ne pas avoir de leçons à recevoir de quelques Activistes prétendument panafricanistes, que ce soit. Il souligne également n’avoir pas besoin de proclamer cela, puisque faisant partie des règles de vie à lui enseignées depuis l’enfance.

Et naturellement ces Valeurs sont la source de son énergie pour œuvrer à la défense des intérêts de la CEDEAO, de ses Peuples, et au-delà de l’Union Africaine.

Au demeurant les Chefs d’Etats de la Cedeao viennent de lui reconnaitre la qualité de ce leadership, à travers une Résolution dans le Communiqué final de la Session extraordinaire des Chefs d’Etat de la Cedeao ; en marge de la dernière Assemblée Générale de l’Union Africaine à Addis Abeba.

Pour terminer nous aimerions suggérer que dans le cadre de la célébration du 50 ième Anniversaire de l’indépendance de la Guinée-Bissau qu’un ‘’Side-Event’’ soit organisé sur la Contribution de la Pensée de Amilcar Cabral au panafricanisme, hier et aujourd’hui.

Elh  MAIGA  Alzouma

Nigérien Tout Court, NTC

Africain Engagé

Dans un Monde d'incertitudes aggravée avec des crises sanitaires d'envergure, des menaces de guerres élargies au regard de la guerre en Ukraine, dans un Espace communautaire ouest africain secoué par des foyers de terrorisme virulents, comme un Signe du Destin la Guinée-Bissau a vu l'avènement d'un Président Jeune, Volontariste, Panafricaniste décomplexé et déterminé à marquer son passage politique par des réalisations socio-économiques concrètes, véritablement structurantes, tant dans son pays qu'au niveau de la CEDEAO dont il s'est vu confier la Présidence .

Encore comme un Signe du Destin, c'est également à cette phrase combien déterminante de construction de la Guinée-Bissau, que le Président Umarou Sissoko Embaló a une Personne capable de porter la Diplomatie, la Vision et la voix de la Guinée-Bissau à l'Extérieur et dans les Grandes Instances politiques Mondiales.

Cette Diplomatie de Haut vol, décomplexée est tenue par Dame Suzi Carla BARBOSA. Lusophone et parfaitement francophone ; elle parle avec toutes les Coopérations sans préjugés, conformément à la vision de son Président.

Avec ce tandem politique, la Visibilité de la CEDEAO a atteint un niveau de visibilité et de crédibilité jamais égalée.

En exergue la complexité des Crises politiques dans l'espace communautaire notamment les Transitions politiques est telle que la Diplomatie Bissau-Guinéenne, arrive à développer beaucoup d'intelligence pour accompagner lesdites Transitions politiques ; de façon à préserver les Principes de Fraternité et de solidarité qui sont à la base de la création de l'Institution Communautaire.

C'est pour cela que nous disons la Guinée Bissau is BACK

Elh  Maiga Alzouma

Nigérien Tout Court

Africain Engagé

Les chefs d’état-major des pays de l’organisation ouest-africaine se sont réunis à Bissau lundi. À l’issue de la rencontre, ils ont esquissé deux options possibles pour faire face au terrorisme et aux coups d’État, et mis en exergue certaines difficultés économiques, mais aussi politiques.

Réunis à Bissau lundi 19 décembre, les chefs d’État-major des pays de la Cédéao ont apporté des précisions concernant leur projet de nouvelle force antiterroriste. Deux options ont été exposées.

L’option une est la plus musclée. La nouvelle force antiterroriste régionale aurait des « missions offensives de recherche et de destruction, de protection des populations civiles et de sécurisation » des « infrastructures critiques ». Mais les chefs d'état-major ouest-africains relèvent que cette proposition « comporte des difficultés politiques », à commencer par « son acceptation par le pays hôte » et « la sensibilité des opinions publiques ».

En clair, cette force offensive, dont les prérogatives s'apparenteraient à celle de feu la force française Barkhane au Sahel, risque de ne pas être bienvenue partout, et notamment chez les premiers concernés par la menace terroriste jihadiste. Nul besoin de citer l'exemple du Mali, le communiqué de la Cédéao l'évite d'ailleurs soigneusement. Il ajoute toutefois que cette option présente également « d'importantes contraintes financières » et que « son efficacité à long terme n'est pas garantie ».

La seconde est bien moins ambitieuse, puisqu’elle se limiterait à des « missions d'appui et de soutien », à savoir renseignement, appui aérien, logistique, conseils, formation…

Le Mali, le Burkina et la Guinée, absents
Outre la lutte antiterroriste, le mandat de la nouvelle force régionale est aussi censé inclure la restauration de l'ordre constitutionnel, en cas de coup d'État. Les chefs d'État-major de la Cédéao notent pudiquement qu'il s'agirait là « d’une intervention complexe » et que « sa mise en œuvre pourrait s'avérer difficile », « notamment lorsque la population et/ou une grande partie des forces armées adhèrent »au coup d'État en question.

Le Mali, le Burkina et la Guinée, sous sanctions de la Cédéao, en raison des coups d'État militaires qui s'y sont produits récemment, n'étaient pas présents lors de cette réunion. Les chefs militaires ouest-africains recommandent qu'ils puissent prendre part aux prochaines discussions « relatives aux questions sécuritaires ».

Le président ghanéen s'en était inquiété mardi dernier à Washington lors du sommet États-Unis- Afrique. Il affirmait que le Burkina Faso avait octroyé une mine dans le sud du pays en guise de paiement des services des paramilitaires russes. Les autorités d'Ouagadougou CEDEAO: ont alors démenti l'octroi d'une mine d'or à la société de paramilitaires russes Wagner, selon le ministre en charge du secteur au cours d'une rencontre officielle.

C'est au cours d'une rencon- tre mardi avec l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE), que le ministre burkinabé des Mines Simon-Pierre Boussim a clarifié la situation. Si un titre a été récemment octroyé à une société minière russe, il s'agit de Nordgold, une entreprise implantée dans le pays depuis plusieurs années, où elle disposait déjà de trois autres permis d'exploitation dans le secteur aurifère, et non d'une compagnie liée à la galaxie Wagner. Ce nouveau titre concerne la mine de Yimiougou, dans le centre- nord du pays, qui devrait pro- duire plus de 2,5 tonnes d'or et générer plus de 5 milliards de francs CFA pour l'État burkin...

Le caporal suppléant Sanna Fadera a été arrêté, ainsi que trois autres officiers - de la marine, du bataillon de la garde présidentielle et de la police militaire, selon un communiqué du gouverne- ment. Un officier militaire à la retraite a déclaré qu'il doutait que le complot soit sérieux, car tous les officiers étaient subalternes. Les troupes loyalistes étaient toujours à la recherche de trois complices présumés. 

La Gambie est un pays largement stable en Afrique de l'Ouest qui est populaire auprès des vacanciers en raison de ses plages et de sa faune. La vie a continué nor- malement dans la capitale, Banjul, depuis que le gou- vernement a déclaré mer- credi qu'il avait déjoué un complot de coup d'État la veille.

Aucun coup de feu n'a été entendu et rien n'indique que des forces loyalistes aient été déployées pour sécuriser des sites stratégiques. Le com- muniqué du gouvernement indique cependant que les réservistes militaires sont mis en attente.

Réactions

Le Président Macky Sall, président en exercice de l'U- nion africaine a  condamné la tentaive de coup d'état. L'organisme régional ouest- africain, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a aussi condamné la tenta- tive de coup d'État et a déclaré qu'il « soutenait fer- mement » le gouvernement du président Adama  Barrow et affirme rejetter tout changement anticonstitu- tionnel de gouvernement dans un État membre.

Qui sont les soldats mis aux arrêts ?

Le gouvernement a publié hier les noms de sept soldats soupçonnés d'être à l'origine du coup d'État manqué con- tre le gouvernement du président Adama Barrow et a demandé à la population de ne pas paniquer, affirmant qu'il avait le "contrôle total" de la situation. Dans un com- muniqué, le porte-parole du gouvernement,       Ebrima Sankareh, a affirmé qu'à la suite d'une opération mili- taire "rapide", quatre soldats liés au coup d'État du 20 décembre ont été arrêtés. "Les personnes arrêtées sont : Le caporal Sanna Fadera de

la marine gambienne, chef présumé du complot; le ca- poral  Mbarra  Touray  du  1er bataillon    d'infanterie, caserne de Yundum; le ca- poral Ebrahima Sanno de la police militaire, actuellement en congé d'études, et le ser- gent Gibril Darboe de la ma- rine gambienne", a révélé Sankareh. "

Pendant ce temps, les sol- dats présumés impliqués dans le complot, qui sont poursuivis ou en fuite, sont : Le caporal Njie B du State Guards Battalion, l'adjudant de classe 2 Jadama de la Gambia Navy et un certain Badjie de la Gambia Navy 

Les prénoms de Jadama et Badjie n'ont pas encore été établis."

Un président sur le qui-vive Le président Barrow a été réélu  en       décembre   2021 après avoir battu le dirigeant de longue date Yahya Jam- meh en 2016. Jammeh, qui vit en exil en Guinée équatoriale depuis            2017, a               déclaré à plusieurs             reprises                   qu'il prévoyait de revenir dans le pays et de "gouverner à nou- veau en douceur". Lorsque des informations faisant état d'une tentative de coup d'É- tat ont fait surface pour la première fois mardi, l'armée l'a démentie, affirmant qu'elle n'avait effectué qu'un "exer- cice militaire".

M. Barrow a battu le prési- dent de longue date Yahya Jammeh lors d'une victoire électorale choc en décem- bre 2016.

M. Jammeh a été contraint à l'exil en Guinée équatoriale, bien qu'il reste une person- nalité influente en Gambie, l'un des plus petits pays d'Afrique. De nombreux of- ficiers supérieurs ont quitté l'armée après l'entrée en fonction de M. Barrow. Il s'est méfié de l'armée, les troupes du Sénégal voisin étant chargées de sa sécurité per- sonnelle, tandis que le princi- pal aéroport international et le port maritime sont gardés respectivement par des troupes du Nigéria et du Ghana.

Cela l'a rendu impopulaire auprès de nombreux Gambi- ens, qui estiment qu'il a sapé la souveraineté du pays en s'appuyant sur des forces étrangères. M. Barrow est également devenu impopu- laire après avoir rompu avec le Parti démocratique uni (UDP),   qui   l'a   propulsé   au pouvoir en 2016, et a formé le Parti national du peuple (NPP) pour se présenter aux élections de l'année dernière. Sa popularité a encore chuté lorsqu'il a annoncé qu'il avait formé une alliance avec l'an- cien   parti   de   M.   Jammeh, dans ce qui était considéré comme une tentative d'aug- menter ses chances d'obtenir un second mandat.

Source: Le Monde

Une du journal

Le matinal 2 décembre 2022

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