LONTO HAMANI BOUBACAR

Depuis son tendre âge, Sakinatou Hassane Garba rêvait d’être actrice comédienne. Cette passion inextirpable enfouie au fond de son être et qui grandissait avec elle, l’amenait souvent à imiter remarquablement d’actrices et acteurs de renommée. Elle en bénéficiait déjà de l’admiration et de la sympathie de son entourage. Aussi, à travers cette extériorisation occasionnelle de sa passion, Sakinatou Hassane Garba a libéré en elle une sociabilité hautement appréciée. Aujourd’hui, titulaire de plusieurs diplômes professionnels et travaillant comme agent commercial dans une société de la place, Sakinatou Hassane Garba a également vu son rêve d’enfance se concrétiser, à un moment de sa vie où les circonstances ont concouru pour lui ouvrir les portes d’une carrière d’actrice comédienne.

Ainsi, en 2011, grâce à un de ses amis qui est du milieu cinématographique et qui a perspicacement détecté l’ampleur du potentiel que regorge l’actrice comédienne en herbe, Sakinatou Hassane Garba s’est retrouvée sur le plateau de tournage de la série « La copine de Elhadji » pour jouer son tout premier rôle d’actrice. Ayant brillamment réussi ce baptême de feu, notre actrice comédienne fut ensuite sollicitée par plusieurs autres cinéastes nigériens pour apporter son éclat à leurs différentes productions. Ainsi, elle a pu jouer dans plusieurs autres séries, notamment la « mal gouvernance », « Mu djina gobé », « Brisés », « Ça Raconte 2 » et « La famille de Bizo ». De même, elle a joué dans un long métrage et un court métrage respectivement intitulés « Afrique c’nous » et « Rumeurs ». Aussi, toute pétillante de tact et de charisme, avec un sens élevé de l’innovation, notre étoile montante s’est brillamment illustrée dans divers spots publicitaires pour plusieurs sociétés de la place.  

« C’est à travers la série « Brisés » que je suis connue du grand public, d’ailleurs, les jeunes m’appellent tantie, en référence à mon appellation dans la série ‘’Brisés’’ », a confié Sakinatou Hassane Garba. « Dans tous ces films et séries, on m’attribuait le rôle de « la femme de Elhadji », un rôle qui pour eux, correspondait à ma physiologie. Mais, pour ma part, j’ai toujours souhaité un rôle où je suis difficile de caractère ou un rôle où je pleure beaucoup. J’attends vivement qu’on me confie un de ces rôles où je peux déployer le meilleur de mon talent de comédienne », a-t-elle ajouté.

Répondant toujours aux attentes de ses collaborateurs et du public, Sakinatou Hassane Garba incarne également la cordialité dans le milieu cinématographique et travaille en parfaite harmonie avec les membres des différentes équipes de tournage. « Le respect et la rigueur ont toujours été à la base de nos relations de travail, on se comprend aisément », a-t-elle affirmé à cet effet. « Pour ce qui est de mes parents, ils n’ont jamais manifesté une quelconque forme de désapprobation par rapport à ma carrière d’actrice comédienne, ma mère, elle, m’apporte tout le soutien et le conseil nécessaire pour mener ma carrière dans la noblesse, conformément à mon éducation. Je bénéficie également de l’encouragement et des sages conseils de mon entourage », a-t-elle ajouté, dans le même ordre d’idée.

Pour Sakinatou Hassane Garba, l’actorat n’est rien d’autre qu’une passion. Ainsi, notre actrice comédienne ne s’adonne pas à ce travail dans l’objectif de gagner son pain, néanmoins, c’est une passion qui apporte également ses fruits à bien d’égards. En effet, « l’actorat me donne de la visibilité et des contrats un peu juteux », a-t-elle confié. « Aussi, le fait d’être actrice me facilite le recrutement au cas où je postule dans une entreprise, parce que mon image donne aussi de la visibilité à la structure », a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, selon notre actrice comédienne, l’actorat permet de s’impliquer dans la lutte contre les violences basées sur le genre et toute autre forme de discrimination. De même, cette passion offre également à Sakinatou Hassane Garba l’opportunité de s’investir en faveur du respect des droits humains, la cohésion sociale, la paix, l’inclusion socioéconomique, la justice sociale, l’autonomisation économique de la femme, entre autres aspects de développement durable.   

Halima Abdou    

Le Ministre de la Santé Publique, de la population et des affaires sociales, le Colonel-Major Garba Hakimi, a présidé le jeudi 2 mai 2024 à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux du 6e Congrès de la société de gynécologie et obstétrique du Niger (SGON), un congrès placé sous le thème : « Défis et perspectives pour l’atteinte des ODD 2030 en période de crises sécuritaires et sanitaire ». Ces assises de 48 heures visent à renforcer les capacités des participants à améliorer la pratique de la gynécologie et d'obstétrique afin d'offrir des soins de qualité. Elles seront marquées par des ateliers pratiques sur l'actualisation des connaissances et des compétences, des Conférences sur les thèmes d'actualité, ainsi que du partage d'expériences sur les pratiques et stratégies mises en œuvre. Plusieurs centaines de participants œuvrant dans le domaine de la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant, ont afflué des huit (8) régions du pays pour prendre part à cette rencontre.

L’ouverture des travaux s’est déroulée en présence de la présidente de la SGON, du représentant de l’OMS au Niger également chef de file des partenaires techniques et financiers, des enseignants chercheurs et de plusieurs autres personnalités.

Dans son mot de bienvenue, la Présidente de la SGON, Pr Garba Rahamatou Madeleine, a rappelé que la mortalité maternelle et néonatale reste encore préoccupante dans notre pays, en témoigne le ratio de mortalité maternelle à 441 décès pour 100.000 naissances vivantes et le ratio néonatale à 44 décès pour 1.000 naissances vivantes. Néanmoins, elle a rassuré qu’ensemble, les gynécologues obstétriciens et toutes les autres spécialités conjuguerons leurs efforts pour améliorer la prise en charge de la mère et du nouveau-né.  

De son côté, le représentant de l’OMS au Niger, chef de file des partenaires techniques et financiers, Dr Léopold Ouédraogo a estimé que le thème de ce congrès est d’actualité au moment les pays sont tournés vers l’atteinte des ODD et où le Niger fait face à l’insécurité et à des urgences sanitaires récurrentes qui mettent à rudes épreuves le système de santé. Il a également indiqué que malgré les progrès enregistrés ces dernières années, le taux de mortalité maternelle reste élevé particulièrement en Afrique. « En effet, environ 287.000 femmes sont décédées pendant ou après une grossesse ou un accouchement en 2020 dans le monde et 70% des décès maternels sont survenus en Afrique subsaharienne », a-t-il renseigné. « Nous disposons pourtant aujourd’hui des connaissances et des moyens nécessaires pour mettre fin aux décès évitables chez toutes les femmes, tous les enfants et tous les adolescents, et ainsi sauver des vies et améliorer sensiblement leur santé et leur bien-être », a-t-il relevé.

Dans l’allocution qu’il a consacrée à l’ouverture des travaux, le Ministre de la Santé Publique a annoncé que la mortalité néonatale constitue aujourd’hui une de nos préoccupations car elle a augmenté passant de 24% en 2015 à 44% en 2021. Il a ainsi exhorté les congressistes à examiner minutieusement cette question préoccupante de mortalité des femmes et des enfants qui constituent l’avenir de notre patrie. « C’est votre contribution dans la sauvegarde et la construction de notre pays », a souligné le Colonel-Major Garba Hakimi. « Au vu des sommités, je sais que je peux compter sur vos expertises avérées pour nous proposer à travers le partage de vos recherches et riches expériences les solutions pérennes pour continuer à réduire les décès maternels et néonataux au Niger, dans un cadre multisectoriel et multi disciplinaire pour être au rendez-vous des ODD », a-t-il affirmé.

Rappelons que la SGON a été créée en Avril 2000 pour servir de cadre scientifique de recherche et d'échange d'expériences, en vue d’améliorer la formation des spécialistes, le développement de l'enseignement post-universitaire et le perfectionnement de l'efficacité technique de ceux qui se consacrent à la gynécologie et à l'obstétrique. La SGON participe également à l'élaboration des projets de politique sanitaire dans le domaine de la gynécologie obstétrique et contribue efficacement à leur mise en œuvre.

 

Boubacar Hamani LONTO  

Les personnes handicapées constituent un groupe de personnes dont l’importance en potentialité est aujourd’hui une évidence au Niger, cependant, elles continuent d’enregistrer le plus faible taux d’inclusion, en raison des pesanteurs socioculturelles et de plusieurs autres facteurs discriminatoires. Mais, sans conteste, l’inclusion socioéconomique de cette partie de notre population est toute aussi indispensable à l’amorce d’un développement durable au Niger. Aussi, à un moment où les travailleurs et les peuples aspirent profondément à un emploi décent et une vie digne, quelle appréciation fait-on de l’application de la justice sociale en faveur des personnes handicapées au Niger ? Pour en savoir plus, nous avons approché le président de la Fédération nigérienne des personnes handicapées, M. Nouhou Oumarou Sido, qui a bien voulu nous accorder une interview. Lisez plutôt :

Echos des Travailleurs Indépendants (ETI) : Veuillez présenter votre structure à nos lecteurs, s’il vous plait.

M. Nouhou Oumarou Sido : La Fédérations Nigérienne des Personnes Handicapées est un regroupement de 25 Organisations de/ou pour personnes handicapées. De ces Organisations, il y a sept (7) qui sont de type catégoriel, ça veut dire par type de handicap, les 18 autres sont des Associations pour personnes handicapées. La Fédération a été officiellement reconnu en juillet 1998, nous sommes implantés dans les huit (8) régions du Niger et dans plusieurs départements et communes également. Nous avons été à l’avant-garde pour l’adoption des textes législatives relatifs à la protection et à la promotion des droits des personnes handicapées et nous avons également mené le plaidoyer pour la ratification de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. Notre travail se concentre essentiellement sur le plaidoyer et le renforcement des capacités. Le plaidoyer pour que tout processus de développement prenne en compte les personnes handicapées et les intègre, et le renforcement des capacités de nos Organisations pour que, quand on installe une section régionale, départementale ou communale, cette section soit assez forte pour être représentative des personnes handicapées.

ETI : Qu’est-ce qu’on doit entendre par personne handicapée ?

M. Nouhou Oumarou Sido : Généralement chez nous, quand on parle de personnes handicapées, on voit tout de suite les personnes qui ne voient pas, qui ne marchent pas, qui n’entendent pas etc… Ce qui n’est pas tellement faux, mais la réponse n’est pas complète. Selon la Convention relative aux droits des personnes handicapées, il n’y pas de définition de la personne handicapée, mais il y a une description qui est faite à l’article 1 de ladite Convention et selon cette description, on entend par personnes handicapées, les personnes qui présentent des incapacités physiques sensorielles, mentales ou intellectuelles durables dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. Ça veut dire concrètement que les personnes handicapées sont des personnes qui ont des déficiences mais aussi que leur participation est limitée ou entravée par des barrières. Ces barrières peuvent êtres des barrières physiques, des barrières comportementales, des barrières communicationnelles et des barrières institutionnelles, donc la combinaison entre les personnes qui ont des incapacités et l’interaction avec leur environnement qui n’est pas facilitée fait qu’on parle de personnes handicapées, par exemple, je suis handicapé parce que je rencontre des barrières dans mon environnement. S’il n’y a pas de barrière alors il n’y a pas de handicap ou il y a moins de handicap.

ETI : Quels sont les droits spécifiques des personnes handicapées en milieu de travail ?

M. Nouhou Oumarou Sido : Au Niger il n’y a pas de droits spécifiques pour les personnes handicapées au niveau du travail, il y a des dispositions qui font la promotion du droit au travail ou du travail des personnes handicapées, telles que l’article 21 de l’Ordonnance 93/012 du 2 mars 1993 qui a été repris dans la loi 2019/62 du 10 décembre 2019, réaffirmée par le Décret du 12 juillet 2021. Cette disposition fait que, au Niger si vous devez employer au moins 20 personnes, alors 5% de ces 20 personnes doivent être des personnes handicapées, si au niveau de la fonction publique on trouve 100 personnes, on doit trouver cinq (5) personnes handicapées parmi les 100 personnes là. Autrement dit, quand on classifie tous les fonctionnaires du Niger, on doit trouver que 5% de ces fonctionnaires sont des personnes handicapées. Cette disposition n’est pas seulement pour l’Etat, pour le secteur public, mais même au niveau de secteur privé, c’est inscrit dans le code de travail et elle doit être respectée comme ça. Ainsi au Niger, dans n’importe quelle entreprise qui emploi au moins 20 salariés, on doit trouver que 5% de ces 20 salariés sont des personnes handicapées.

ETI : Quelle est la situation du respect de cette disposition :

M. Nouhou Oumarou Sido : D’abord les personnes handicapées sont combien au Niger ? Selon le Recensement Général de la population et de l’Habitat de 2012, les personnes handicapées seraient au nombre de 715.497. Alors, à se demander : parmi ces personnes handicapées, combien ont accès au travail ? C’est très peu de personnes handicapées. Pourquoi ? Parce que le processus de la formation qui permet d’avoir un diplôme et de travailler n’est pas inclusive. C’est pourquoi très peu de personnes handicapées ont de diplômes qui leur permettent d’exercer un emploi ou un travail décent. Maintenant, est-ce que la disposition en matière de promotion de travail des personnes handicapées est respectée ? Elle est assez mal respectée. Je voudrais féliciter le Gouvernement parce que c’est le Gouvernement qui respecte le mieux cette disposition. Au niveau de la Fonction publique, dans tous les concours on fait en sorte que les 5% qui sont dédiés aux personnes handicapées ressortent, même si là encore le Ministère de la Fonction publique ou certains cadres de la Fonction publique ont essayé de dénaturer cette disposition pour qu’il y ait très peu de personnes handicapées qui soient inclues à la Fonction publique.

C’est le lieu de remercier également le Premier Ministre actuel, Son Excellence Mr Mahamane Lamine Zeine, parce que dès son entrée en fonction, il a fait circuler une lettre à l’intention de l’Administration nigérienne pour le respect scrupuleux de cette disposition tendant à promouvoir l’emploi des personnes handicapées. Cependant, il y a encore beaucoup de résistance au niveau de l’Administration publique même, et au niveau du privé il n’y a pas de mesure qui nous permet d’apprécier que cette disposition est respectée, donc je peux dire que le respect de cette disposition reste encore assez moyen. Et il faut relever que pour faire la promotion de travail des personnes handicapées, il ne faut pas s’arrêter au quota seulement de 5%, mais il faut passer par d’autres moyens tels que la promotion de l’entreprenariat privé et l’auto emploi des personnes handicapées. En effet, les personnes handicapées sont en majorité des personnes qui n’ont pas de diplômes et si on n’a pas de diplôme même si on donne un quota de 50%, on ne peut pas en bénéficier. D’où l’idée pour nous de lancer un appel pressant au niveau du Gouvernement pour que, avec la promotion du travail des personnes handicapée, il faut également promouvoir l’entreprenariat et l’auto emploi des personnes handicapées.

ETI : Avez-vous un autre appel à lancer au Gouvernement et quel message adressez-vous aux personnes handicapées elles-mêmes ?

M. Nouhou Oumarou Sido : L’appel que je voudrais réitérer à l’endroit du Gouvernement, c’est la réhabilitation du fonds de soutien aux personnes handicapées. Pour rappel, dans le cadre de la lutte contre la mendicité, de la promotion de l’entreprenariat privé et de l’emploi des personnes handicapées, il a été créé ce qu’on appelle le fonds national de soutien aux personnes handicapées, en 1999 sous le régime de feu Daouda Malam Wanké. Des centaines de personnes handicapées en ont bénéficié entre 1999 et 2018. Ce fonds a permis à certains d’apprendre des métiers et à d’autres de démarrer des activités génératrices de revenus. Malheureusement, en 2018 alors que nous avons rencontré le Gouvernement d’antan et que la promesse nous a été faite que le fonds national de soutien aux personnes handicapées allait être substantiellement accru, ledit fonds a été suspendu. Malgré tous nos plaidoyers, le fonds national de soutien aux personnes handicapées reste encore suspendu. Donc l’appel que je voudrais lancer à l’endroit des autorités, c’est de voir comment on peut réhabiliter ce fonds, et comment on peut utiliser ce fond comme un catalyseur pour booster l’emploi des personnes handicapées et l’entreprenariat privée, parce que, moi à chaque fois que j’entends : « les mendiants nigériens ont été rapatriés de tel pays, tel pays a pris des mesures pour rapatrier des mendiants handicapés », je n’arrive pas à dormir, j’ai très mal. J’ai très mal parce que dès qu’on parle de mendiants, surtout pour la société nigérienne, on y voit des personnes handicapées. Mais de nos jours, il y a beaucoup plus de mendiants non handicapés que de mendiants handicapés. En ce qui nous concerne, nous voulons lutter contre la mendicité des personnes handicapées, à travers la prise en charge des personnes âgées, l’auto emploi et l’entreprenariat privé des personnes handicapées qui ont l’âge de travailler et qui peuvent encore travailler, et surtout la scolarisation en masse des enfants handicapés parce qu’un enfant handicapé qui ne va pas à l’école aujourd’hui est un mendiant potentiel de demain.

A l’intention des personnes handicapées, je voudrais dire que la situation a longtemps changé ; nous devrons être aussi actives et prêtes à travailler pour le développement de notre pays. Nous y parviendrons en restant unies et en menant le combat pour l’autonomisation, pour notre dignité, pour la dignité du Niger et de l’Afrique. Nous devons être des citoyens exemplaires qui travaillent pour la productivité et non pas des citoyens qui tendent la main.

Propos recueillis par Boubacar Hamani

Et Amina Tidjani

 

La Coalition des Associations, des Syndicats et des ONG pour la campagne Education Pour Tous au Niger (ASO /EPT Niger) a organisé du 27 au 28 mars 2024 à Niamey, une formation sur l’Education inclusive et sensible au genre à l’intention des acteurs de la société civile. Cette initiative rentre dans le cadre de la phase 2024-2026 du projet du Fonds Eduction out Loud financé par OXFAM IBIS et le Partenariat Mondial de l’Education (PME). Elle vise spécifiquement à familiariser et sensibiliser les structures membres de la Coalition ASO/EPT Niger et alliées de la société civile sur le genre et l’inclusion ; à renforcer la prise en compte du genre et de l’inclusion dans les actions de plaidoyer de la société civile active en éducation ; à réduire les discriminations de genre en faveur d’une éducation inclusive pour tous les citoyens et à renforcer le suivi des acteurs de la société civile des politiques éducatives sensibles au genre.

Le président de la Coalition ASO/EPT Niger, M. Almoustapha Moussa IDE, a présidé la cérémonie de l’ouverture des travaux, en présence des membres du Conseil d’Administration de la Coalition, les représentants des structures membres et plusieurs autres invités.

Pour le président de la Coalition ASO/EPT Niger, la participation des organisations de la société civile à cette importante formation traduit à suffisance non seulement leur ferme engagement à œuvrer pour une éducation inclusive et sensible au genre, mais aussi leur profond attachement aux valeurs et principes de l’égalité sociale et à la promotion d’un développement humain durable au Niger. Il a aussi affirmé que la présente initiative dénote la haute importance que sa structure accorde au rôle des organisations de la société civile dans l’amélioration de la réponse aux besoins en éducation des femmes et autres groupes marginalisés qui sont loin de jouir suffisamment de ce droit fondamental.

De même, « comme l’on peut aisément s’en apercevoir, la présente rencontre est également une vive invite aux acteurs de la société civile à s’investir davantage pour garantir aux groupes de personnes marginalisées, l’accès aux établissements d’enseignement et aux processus d’éducation », a indiqué M. Almoustapha Moussa IDE.

Et, selon le président de la Coalition ASO/EPT Niger, plus qu’une nécessité, l’éducation inclusive sensible au genre est une urgence au Niger. « En effet, outre le fait d’être un droit fondamental de chaque enfant, adolescent et adulte, l’éducation a la capacité intrinsèque d’instaurer dans un pays une citoyenneté active largement favorable à l’autonomisation des individus et communautés, à la consolidation de la bonne gouvernance ainsi qu’à la promotion et la culture de la paix, entre autres », a-t-il expliqué. « Mais, force est de constater que, malgré les multiples efforts déployés de part et d’autre, les femmes et les personnes handicapées, deux groupes de personnes dont l’importance en nombre et en potentialité ne fait l’ombre d’aucun doute, continuent malheureusement d’enregistrer les plus faibles taux de scolarisation de notre pays, en raison de plusieurs facteurs discriminatoires dont des pesanteurs socioculturelles », a déploré M. Almoustapha Moussa IDE. « Par ailleurs, l’insécurité qui sévit depuis plusieurs années dans nombreuses parties du pays, constitue un autre grand facteur qui prive plusieurs milliers de jeunes nigériens de leur scolarité », a-t-il ajouté. Enfin, le président de la Coalition ASO/EPT Niger a exhorté l’ensemble des participants à s’atteler rigoureusement à leurs tâches, avant de déclarer ouverts les travaux.

BHL

Le mardi 26 mars 2024, les nigériens ont appris certains avec soulagement, d’autres avec inquiétude, que leur président, le Général de Brigade Abdourahmane TIANI a eu un entretien téléphonique avec le président russe, Vladimir Poutine. A défaut de se rendre physiquement à Moscou, le câble a servi de trait d’union entre nos deux (2) Chefs d’Etat. Cet entretien téléphonique a visiblement valeur d’audience entre TIANI et POUTINE et pour cause, même si on ne connait pas qui était aux côtés du président russe dans son bureau du Kremlin, en revanche à Niamey dans le bureau présidentiel, il y avait aux côtés du Chef de l’Etat, les hommes clés du régime : les Généraux Salifou Modi et Mouhamed Toumba, le premier ministre Mahamane Lamine Zeine, le Ministre des Affaires étrangères, Bakary Yaou SANGARE et la ‘’mémoire’’ du président TIANI, son directeur de Cabinet, Dr Soumana Boubacar.

Selon une dépêche lue sur les antennes de la Radiodiffusion et Télévision du Niger (RTN), après les salamalecs, les échanges ont tourné autour de la coopération sécuritaire entre nos deux (2) pays et sur un projet de coopération stratégique multisectorielle. Mais, c’est surtout un journaliste d’une chaine russe dépêché à Niamey pour la circonstance qui nous apprend le ‘’contenu secret’’ de l’entretien, entretien qui, selon lui, a porté sur la coopération internationale, mais également dans le domaine de l’éducation, de la médecine, et sur le complexe militaro-industriel.

Cet entretien, téléphonique soit-il, tient à cœur, comme on le constate, la Russie de Vladimir POUTINE. L’envoyé spécial de cette chaine russe a montré dans son reportage des images de l’ambassade de France au Niger qui porte encore les stigmates des échauffourées des mois de juillet et aout derniers. Le reportage en langue russe sous-titré en français se termine avec une annonce certainement pour les téléspectateurs russes, que « le Niger a envie de trouver des Etats qui n’ont pas peur de construire un véritable partenariat. Et la Russie est prête à tendre une main à l’amitié, chose particulièrement importante, après la dénonciation des accords militaires avec les Etats-Unis d’Amérique ».

Voici qui est bien dit, sauf que, 24 heures seulement après cet entretien, l’oncle Sam, fort de la mésaventure gauloise et pour ne pas laisser le champ libre aux russes, a préféré être méthodique et pragmatique. En effet, ce mercredi, dans la matinée, l’ambassadrice des Etats-Unis au Niger, Mme Fitzgibbon, a au cours d’une audience avec le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur (pas avec le Ministre des affaires étrangères) fait comprendre que son pays prend acte de la décision du CNSP, que son pays reviendra bientôt avec un projet qui sera discuté avec la partie nigérienne. En outre, elle a réaffirmé la disponibilité des USA à toujours œuvrer aux côtés du Niger à travers l’accompagnement des projets de développement par l’USAID. Joli coup politique et médiatique pour les américains qui semblent dire aux nigériens que quoi qu’il advienne, ils seront là à leurs côtés dans le cadre du développement de leur pays.

Comme je l’écrivais plus haut, si certains sont soulagés de savoir que le CNSP a enfin choisi de mettre le cap à l’Est comme les deux autres Etats membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), pour d’autres par contre, l’inquiétude est grande, même si les propos tenus par l’ambassadrice américaine lors de son audience avec le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, Mohamed Toumba, soient rassurants. Dans tous les cas, le choix du CNSP semble définitif. Demandons simplement aux autorités nigériennes d’être plus à l’écoute de leur peuple et assumons ce choix avec elles, car comme le dit un vers d’une chanson nigérienne très populaire : « Kasan Niger babu waré, ku tashi muyi kishin kasan mu taré ». 

Tradam

Beaucoup de nigériens défilent, depuis un certain temps, à la Commission de la Lutte contre la Délinquance Economique, Financière et Fiscale (COLDEFF) pour diverses raisons. Certains en sortent avec une obligation de revenir dans quelques jours pour payer, d’autres continuent directement à la case prison. Etant dans le premier lot, votre serviteur que je suis a rendez-vous ce matin à la COLDEFF, avec la possibilité de continuer dans les geôles de cette institution, car n’étant pas en mesure de payer les 1.500.000 FCFA que me réclame son Secrétaire Général. Mais, de quoi s’agit-il au fait ?

Il y a un peu plus de dix (10) ans, l’Hebdomadaire « le Canard libéré » dont je suis le fondateur et le Directeur de publication, proposait à l’ARTP, actuel ARCEP, la réalisation de publi-reportages sur ses objectifs et missions ainsi que sur la perception et l’utilité de cette structure aux yeux des utilisateurs de la téléphonie cellulaire. Qui dit publi-reportage dit nécessairement rémunération. C’est dans ce cadre que le Canard libéré a proposé une facture de cinq (5) millions sur trois (3) mois, soit douze (12) publi-reportages.

En définitif, la direction de l’ARTP a réduit la facture de cinq (5) à trois (3) millions pour la même période d’activité. Un premier chèque de 1.500.000 FCFA a été émis au nom de Canard libéré, et un deuxième chèque a également été émis. Cinq (5) ans plus tard, soit en 2017, une inspection effectuée au niveau de l’ARTP accuse monsieur ‘’Tradam’’ d’avoir touché le chèque en lieu et place de Canard libéré. L’inspecteur, semble-t-il, demande un remboursement des deux (2) chèques.

Aujourd’hui, sept (7) ans après, les résultats de l’inspection refont surface. C’est dans ce cadre que je me suis retrouvé le lundi 18 mars 2024 dans les locaux de la COLDEFF, précisément dans le bureau de son Secrétaire Général pour m’entendre dire que je dois rembourser au plus tard aujourd’hui, jeudi, la somme de 1.500.000 FCFA. 

Passer l’étonnement, je lui pose la question de savoir, s’il a les copies des chèques en sa possession, car de mémoire, je ne me rappelle même plus si les chèques ont été émis au nom du Canard libéré ou de Tradam, comme il le dit, en lui faisant comprendre que Tradam n’est ni une société, ni un nom, mais plutôt un acronyme, donc impossible à libeller sur un chèque. Sa réponse fut : « non ». Je lui pose aussi la question de savoir s’il connait le lien qu’il y a entre le Canard libéré et Tradam. Sa réponse fut également : « non ».

De même, je lui rappelle le principe élémentaire d’une inspection, d’être à charge et à décharge, en lui disant que, n’eut été aujourd’hui (ndlr : le lundi 18 mars 2024), je n’ai jamais eu vent d’une quelconque inspection qui m’incrimine et cela depuis sep (7) ans. Dans sa réponse, il reconnait lui-même le principe du contradictoire lors d’une inspection. Il ajoute, comme pour me compléter, que le demandeur de l’inspection n’a pas, pour des raisons propres à lui, jugé utile d’engager des poursuites, d’où son classement sans suite.

Et, pour mettre fin au débat qui est en train de s’installer entre lui, moi et un de ses agents, il annonce qu’en principe, il n’y a même pas à polémiquer entre nous. Leur principe de travail est simple : j’ai été indexé dans un rapport, je dois payer, un point, un trait. Libre à moi, si je veux par la suite, de poursuivre l’Etat. Je lui fais comprendre, malgré tout, que le Journal dont il est question ici, à savoir le Canard libéré, a cessé de paraitre depuis 2014, et même celui qui l’a remplacé en 2017, le Matinal, bat de l’aile entre le manque de publicité, les arriérés de salaire et de nombreux mois d’arriéré de loyer,  ajoutés à la situation actuelle du pays, je ne vois aucune possibilité de lui trouver 1.500.000 FCFA qui est du reste un dû pour le Canard libéré dont je suis le fondateur et le Directeur de publication.

En écrivant ces quelques lignes, mon objectif est d’abord de déplorer la manière dont on a procédé (surtout dans mon cas) et ensuite, d’expliquer moi-même les raisons qui m’auraient éventuellement amené dans les geôles de la COLDEFF afin d’éviter les rumeurs, les spéculations, les interprétations de mauvaise foi, les ragots qui font que toute personne convoquée par la COLDEFF est perçue comme un ‘’ voleur’’ et un ‘’détourneur de biens publics’’.

Tradam

     

Dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale des droits des femmes, la section nigérienne de l’Internationale de l’Education (IESNI), à travers le Réseau des Enseignantes Syndicalistes de l’Afrique de l’Ouest (RESAO Niger), a organisé ce samedi 8 mars à Niamey, une Conférence-débat sur le thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme », thème retenu pour l’édition 2024 de ladite journée. Cette rencontre initiée avec l’appui de la Coalition des Associations, des Syndicats et des ONG pour la campagne Education Pour Tous au Niger (ASO /EPT Niger), vise à offrir aux militantes des syndicats membres de l’IESNI l’occasion de réfléchir, d’échanger et de se mobiliser pour l’égalité de genre.

Le président de la Coalition ASO/EPT Niger, M. Almoustapha Moussa IDE, a présidé la cérémonie de l’ouverture des travaux en présence du Coordinateur de l’IESNI, de la présidente du RESAO Niger, des Secrétaires Généraux des syndicats membres de l’IESNI, et de plusieurs autres invités.

Dans son mot de bienvenue, la présidente du RESAO, Mme Abdou Sidikou Hamsatou, a rappelé que le 8 mars est une journée d’action, de sensibilisation et de mobilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes, l’égalité et la justice. Aussi, après avoir rappelé le thème choisi pour la commémoration de cette Journée, elle a indiqué qu’il s’agit de lever l’un des principaux obstacles à la réalisation de l’égalité de genre, notamment la question du financement. Selon la présidente du RESAO, le progrès en faveur des femmes profite à tous, c’est pourquoi il faut mettre fin à la pauvreté. « La Conférence-débat d’aujourd’hui nous permet d’aborder cette thématique des droits des femmes et le thème de cette année. Nous devons mener des discussions franches et sincères afin de dégager des actions futures dans le but de lutter efficacement pour l’égalité de genre », a-t-elle annoncé.

De son côté, le Coordonnateur de l’IESNI, M. Laouali Issoufou, a estimé que cette activité sera certainement mise à profit pour faire l’état de lieux des droits des femmes au Niger, et envisager les actions à mener pour promouvoir l’égalité de genre. « L’importance de cette journée et des exposés retenus inciteront certainement les participants à cette Conférence-débat à de nombreuses interventions et de multiples questionnements. Les débats qui y découleront vont sans nul doute apporter des réponses à ces différentes questions », a-t-il laissé entendre.  

Pour sa part, dans l’allocution qu’il a consacrée à l’ouverture des travaux, le président de la Coalition ASO/EPT Niger, M. Almoustapha Moussa IDE, a relevé que le thème de l’édition 2024 de la Journée internationale des droits des femmes interpelle les décideurs politiques, les partenaires de développement et tous les autres acteurs, sur la nécessité impérieuse de s’engager davantage au profit des femmes et des filles dont la contribution est essentielle à l’atteinte des différents Objectifs de développement durable, de par l’importance de leur nombre et la prépondérance de leur rôle.

Selon M. Almoustapha Moussa IDE, de toute évidence, il ne peut y avoir de développement durable dans un monde où les femmes, beaucoup plus que les autres, continuent de subir de manière inacceptable les affres de l’extrême pauvreté, de la discrimination, de l’exclusion, des violences basées sur le genre, des effets du changement climatique et de l’insécurité armée, entre autres.

Dans le même ordre d’idée, le président de la Coalition ASO/EPT Niger a rappelé et salué le profond engagement, la résilience légendaire et le dynamisme particulier dont les femmes nigériennes ont vaillamment fait montre dans le combat pour une souveraineté nationale intégrale, au lendemain des évènements du 26 juillet 2023.

Par ailleurs, pour M. Almoustapha Moussa IDE, en cette journée spécialement dédiée à la femme, la Coalition ASO/EPT Niger ne peut se permettre d’occulter la contribution significative des laborieuses enseignantes en matière d’éducation inclusive au Niger. Ainsi, « je saisis cette occasion pour rendre solennellement, au nom de la Coalition ASO/EPT, un hommage hautement mérité à toutes les femmes enseignantes qui, malgré les multiples défis auxquels elles sont confrontées dans l’exercice de leur métier, ont contribué efficacement au développement de la scolarisation des filles », a-t-il affirmé.   

Enfin, il a réitéré l’entière disponibilité de la Coalition ASO/EPT Niger à accompagner l’IESNI dans ses initiatives louables en faveur d’une éducation inclusive de qualité au Niger, avant de déclarer ouverts les travaux de la rencontre.

Boubacar Hamani LONTO

Avec l’appui financier de la Coalition des Associations, des Syndicats et des ONG pour la campagne Education Pour Tous au Niger (ASO /EPT Niger), le Comité de Veille Citoyenne (CVC) Niamey II a organisé ce samedi 2 mars 2024 à Niamey, un Dialogue multi-acteurs regroupant 25 participants composés de membres des CVC, d’élus locaux, de chefs coutumiers, de responsables éducatifs, de représentants des syndicats d’enseignants et élèves, de parents d’élèves. Cette initiative vise à proposer aux prochaines assises nationales des recommandations destinées à contribuer à l’amélioration de l’éducation de tous les enfants même en situation d’urgence. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par l’Adjoint du Maire de la Commune Niamey II, M. Saley Seydou, en présence des élus locaux, du Président de la Coalition ASO/EPT Niger, des responsables syndicaux, des représentants de parents d’élèves, des représentants des élèves et de plusieurs autres invités.

Il s’agit pour les participants à ce Dialogue multi-acteurs d’échanger sur les véritables problèmes qui minent le pays et en particulier l’école nigérienne, de proposer des solutions pertinentes pour le bien être des élèves et le développement économique et sociale à travers l’éducation et d’amener les différents acteurs intervenant dans le secteur de l’éducation à s’engager et contribuer dans l’organisation des assises nationales.

Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de cette rencontre, le Président de la Coalition ASO/EPT Niger, M. Almoustapha Moussa IDE, a rappelé que depuis le 26 juillet 2023, le Niger est rentré dans une phase décisive de son histoire. Ainsi, au cours de cette transition, les différentes couches socioprofessionnelles vont se retrouver pour définir ensemble les nouvelles orientations de ce pays longtemps confronté à d’énormes défis d’ordre sécuritaire, économique, et éducatifs, entre autres. « Les assises nationales annoncées sont d’une importance capitale pour le Niger, en ce sens qu’elles auront, entre autres, à proposer des réponses à ces multiples défis, en prélude aux visées de développement durable pour le pays », a souligné M. Almoustapha Moussa IDE.

Selon le Président de la Coalition ASO/EPT Niger, la refondation objective d’une nation implique incontestablement l’insistance sur un système éducatif performant à tout point de vue. L’Education a un rôle prépondérant dans le développement et l’avenir de tout pays, et eu égard à cela, elle doit être inscrite en priorité parmi les politiques publiques.

« En effet, il est admis, vérifié et expérimenté que l’éducation est un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever le niveau de santé, de promouvoir l’égalité et de faire progresser la paix et la stabilité, entre autres », a-t-il notifié. Pour M. Almoustapha Moussa IDE, à elle seule, une éducation de qualité réunit à long terme les réponses à tous les défis. Et l’Education, en tant que droit fondamental, doit être pour tous. « Autrement dit, la qualité de l’Education part de son caractère inclusif », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le Président de la Coalition ASO/EPT Niger a évoqué les défis auxquels est confronté l’Education nigérienne, pour donner une mesure des efforts qui, au Niger, restent encore à déployer dans le domaine. Par la même occasion, il a mis en évidence la nécessité voire l’urgence de réflexions pertinentes permettant de recommander aux prochaines assises nationales, des solutions efficaces pour une Education inclusive de qualité servant de bases solides à un Niger souverain et prospère. M. Almoustapha Moussa IDE n’a pas manqué d’exhorter l’ensemble des participants à ce dialogue multi-acteurs à s’investir pleinement pour que les résultats de la rencontre soient à la hauteur des attentes.

BHL

Les travaux du Programme ministériel de Global system communications mobile (GSMA) se sont ouverts ce lundi 26 février 2024 à Barcelone en Espagne. Le Niger est représenté à ce grand rassemblement mondial de décideurs et de dirigeants de l'industrie dans le domaine de l'économie numérique, par le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique, M. Sidi Raliou Mohamed. Il était accompagné dans ce déplacement par le Directeur Général de l’Autorité de régulation des communications et des postes (ARCEP), le Colonel-Major Idrissa Chaibou Chakaraou, le Conseiller technique du Ministre en charge de la communication, M. Soumaila Abdoulkarim et le Directeur des réseaux des services des communications électroniques, Massaoudou Tahirou.

Cet évènement qui regroupe chaque année les Ministres, les responsables des Autorités de réglementation, les décideurs politiques, les PDG de l'industrie mobile et les Hauts représentants d'Organisations internationales, sert de plateforme pour partager les connaissances et faire évoluer les questions prioritaires en matière de politique et de réglementation.

Selon les organisateurs, l’édition de 2024 a réuni quelques 2.400 exposants et environ 1.000 intervenants dont le président de Microsoft, Brad Smith, et le PDG-fondateur de Dell, Michael Dell, entre autres. A cette rencontre qui intervient dans un contexte de paysage technologique en évolution exponentielle, il s’agit pour les figures du domaine numérique, de définir des perspectives et des stratégies relatives à l’expansion mondiale de la 5G, l’intelligence artificielle, l’inclusion numérique et l’action climatique, en vue de stimuler la croissance des économies et sociétés numériques.

Notons qu’en marge du Programme ministériel de Global system communications mobile, le Ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique a rencontré les responsables de Starlink, un fournisseur d’accès à internet par satellite.  Lors de cette rencontre qui s’est déroulée en présence du Colonel-Major Idrissa Chaibou Chakaraou, les échanges ont porté sur la régularisation des activités de Starlink au Niger. A cet effet, une réunion en ligne est prévue par les experts des deux (2) parties, en vue d’amorcer le processus.

M. Sidi Raliou Mohamed s’est également entretenu avec la présidente de l’Autorité de régulation des noms des domaines sur internet (ICANN), Mme Sally Costerton. A cette occasion, la présidente de l’ICANN a invité le Niger à participer aux discussions de l’Organisation sur la gouvernance de l’internet. Il s’agit pour notre pays d’y présenter les opportunités et défis que rencontrent les acteurs et l’Etat pour lutter contre la facture numérique, avec une population dont plus de 70% a moins de 25 ans et moins de 20% vit en milieu urbain.

Pour rappel, l’Association Mondiale des Opérateurs Télécoms ou Global system communications mobile (GSMA) regroupe près de 750 opérateurs et fabricants du secteur des télécoms. Elle unifie l'écosystème mobile dont l'objectif est de découvrir, développer et offrir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux. La vision de la GSMA consiste à libérer toute la puissance de la connectivité afin que les personnes, l'industrie et la société prospèrent.

Source : Autres Presses

Le Conseil d’Administration du Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB) a organisé le vendredi 9 février 2024 à Niamey, une cérémonie de présentation de la distinction honorifique du Secrétaire Exécutif du ROTAB, M. Ali Idrissa NANI. Cette Reconnaissance a été décernée au Secrétaire Exécutif du ROTAB à la réunion de Stratégique de Bruxelles, après neuf (9) ans passés au Conseil d’Administration de Publish what youp ay international et cinq (5) ans au Conseil d’Administration de ITIE International. La cérémonie a été présidée par le Président du Conseil d’Administration du ROTAB, M. Almoustapha Moussa IDE, en présence des autorités politiques, des acteurs de la société civile, des membres du Conseil d’Administration du ROTAB et de plusieurs autres personnalités.

Dans l’allocution qu’il a consacrée à la cérémonie, M. Almoustapha Moussa IDE a indiqué que la Reconnaissance internationale décernée à M. Ali Idrissa NANI, est une distinction de haute marque pleinement méritée qui honore le Conseil d’Administration, l’ensemble des Structures membres et les Partenaires techniques et financiers du ROTAB, les Organisations de la société civile qui œuvrent pour la défense des droits humains, ainsi que tous les citoyens épris de justice sociale. « Le Conseil d’Administration du ROTAB, à travers ma voix, tient à féliciter vivement l’heureux récipiendaire et à réitérer l’entière disponibilité de notre organe à accompagner le Secrétaire Exécutif permanent dans l’accomplissement de sa noble mission », a annoncé M. Almoustapha Moussa IDE.     

Aussi, « l’honneur m’échoit également de s’exprimer au nom du Conseil d’Administration du Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB), pour vous rendre un hommage hautement mérité, vous qui, pendant plusieurs décennies, vous êtes pleinement consacrés à faire appliquer et faire respecter la législation nationale et communautaire en matière d’exploitation de ressources naturelles », s’est-il adressé au Secrétaire Exécutif du ROTAB. « De même, vous avez inlassablement œuvrer à amener l’Etat et ses partenaires à respecter les engagements pris dans le cadre de l’ITIE et à tenir compte des générations futures dans l’exploitation et la gestion des ressources naturelles », a-t-il ajouté.

De même, selon M. Almoustapha Moussa IDE, en assumant cette lourde responsabilité à la tête du ROTAB, M. Ali Idrissa NANI a abusivement fait l’objet d’intimidation, de harcèlement et même de détention arbitraire et emprisonnement, entre autres. Mais, profondément engagé à défendre la légalité, l’équité, et extrêmement soucieux du bien-être des laborieuses populations, le Secrétaire Exécutif du ROTAB a fait montre de persévérance, de courage et d’abnégation avec tout le sens du devoir et le sens du travail bien fait qui le caractérisent. « Vous avez bravé les risques et périls, vous avez vaillamment transcendé les multiples difficultés, vous avez consenti tous les sacrifices qui s’imposent, pour accomplir dignement la mission salutaire qui vous est dévolue », a rappelé le Président du Conseil d’Administration du ROTAB, s’adressant à M. Ali Idrissa NANI.

Pour M. Almoustapha Moussa IDE, l’intégrité avec laquelle le Secrétaire Exécutif du ROTAB accomplit cette noble mission, fait de lui une légende en matière de défense des droits humains au Niger, en Afrique et à l’échelle mondiale. « Toute chose que vient, d’ailleurs, confirmer le témoignage de reconnaissance que nous célébrons solennellement aujourd’hui », a conclu le Président du Conseil d’Administration du ROTAB, tout en invitant l’assistance à offrir à M. Ali Idrissa NANI un tonnerre d’applaudissement en guise de félicitation.

 

Boubacar Hamani LONTO

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Le matinal 2 décembre 2022

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