LONTO HAMANI BOUBACAR

Représentent un taux de 23,8 % de la population globale, les jeunes filles âgées de 10 à 19 ans regorgent un potentiel essentiel au développement d’un pays. Selon une récente publication du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), les filles consacrent 40% plus de temps que les garçons aux tâches domestiques. Au Niger où le contexte socioéconomique est fortement marqué par la cherté de la vie et la réduction du pouvoir d’achat des ménages, elles jouent souvent un rôle prépondérant dans la subsistance des familles, à travers des activités génératrices de revenus.

 Nayé, une adolescente de 15 ans, fait partie de ces jeunes filles visiblement déterminées à mettre la main à la pâte pour aider la famille à faire face aux dépenses quotidiennes. Elle vend du ‘’Dambou’’, un plat local à base de céréale et de moringa, tout en allant régulièrement à l’école. Avant de prendre la relève, Nayé accompagnait sa mère au lieu de la vente pour la décharger de certaines tâches. Après avoir bien maitriser les différents aspects de l’activité, elle parvient à vendre le ‘’Dambou’’ seule, et à réaliser des recettes satisfaisantes.

« J’arrive aisément à concilier cette activité et mes études, elle ne m’empêche pas d’apprendre mes leçons et par conséquent, elle n’a pas d’impact négatif sur mes notes de classe. Cette année, je passe en classe de 3e », a affirmé Nayé. « Et par rapport à cette activité, je n’ai de difficulté ni avec mes clients, ni avec mes parents », a-t-elle poursuivi. « Par contre, en plus d’aider la famille, cette activité me permet de se procurer des fournitures scolaires et des frais de récréation, elle me permet également de s’habiller et de subvenir à plusieurs autres besoins », a ajouté l’adolescente de 15 ans.

Quant à Rakia, elle a quitté l’école en classe de 6e. Orpheline de mère dès à bas âge, Rakia a 19 ans aujourd’hui. Se sentant maltraitée chez son père d’abord et chez sa grande sœur ensuite, elle a récemment emménagé chez sa tante paternelle, une veuve. Rakia a ainsi décidé de pratiquer le petit commerce afin d’aider sa tante à faire face aux dépenses familiales. « Je ne peux pas croiser les bras et regarder ma tante se débrouiller pour subvenir à nos besoins », a souligné Rakia. « Aussi, à mon âge, je ne peux pas attendre que quelqu’un me prenne en charge, surtout en ces temps où c’est difficile pour tout le monde », a-t-elle ajouté.

Les marchandises du petit commerce de Rakia varient en fonction des moments, de la disponibilité des produits. « Je vendais des épis de maïs grillés, comme la période de ce produit est presque fini, on en trouve très rarement et c’est trop cher. Je me suis alors rabattue sur le voandzou frais. Après la période du voandzou, je vendrais du ‘’Awara’’ (ndlr : beignet à base de soja qui a un goût similaire à celui du blanc d’œuf). Les revenus générés par les petites activités de Rakia permettent non seulement d’acheter quotidiennement les condiments pour la cuisine, mais aussi de payer les factures d’eau et d’électricité. De même, « ces activités, en me permettant de subvenir aisément à mes propres besoins, me procurent une sorte d’autonomie ».

L'autonomisation des jeunes adolescentes constitue un facteur permettant d’accélérer considérablement la croissance économique et réduire la pauvreté intergénérationnelle. Cependant, au Niger et en Afrique subsaharienne en général, les adolescentes se heurtent à une série d’obstacles qui leurs empêchent d’atteindre leur plein potentiel. Il s’agit du mariage des enfants, les faibles niveaux d'instruction, le manque d’opportunités professionnelles, les normes sociales, l’insécurité, les violences basées sur le genre, les effets du changement climatique, entre autres.

Boubacar Hamani LONTO

Le Ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin-Colonel Garba Hakimi a procédé le 11 octobre 2024 à Niamey, au lancement officiel des activités de la 13ième Edition de la Journée internationale de la fille. Ce lancement est couplé à celui des activités de mise en œuvre du Plan Stratégique National pour mettre fin au Mariage des Enfants. Instituée en décembre 2011 par l’Assemblée générale des Nations Unies afin de reconnaître les droits des filles et les obstacles particuliers auxquels elles se heurtent de par le monde, la Journée internationale de la fille met l'accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles et de promouvoir l'autonomisation des filles et le respect de leurs droits humains. La Journée internationale de la fille est célébrée cette année au Niger sous le thème « La vision des filles pour l’avenir : vers un Niger où la communauté protège, instruit, autonomise la jeune fille et lui permet d’exercer pleinement ses droits », en vue de contextualiser les résultats attendus de l’Edition 2024 et proposer des solutions adéquates.

La cérémonie du lancement s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, des Représentants des Agences du Système des Nations Unies, des Représentants des Organisations nationales et internationales, des Représentants de la Plateforme Nationale mettre fin au mariage des Enfants au Niger et de plusieurs autres personnalités.

Selon la Représentante Résidente du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Mme Djanabou Mahondé, s’il y a une personne auprès de laquelle consacrer du temps et de l’attention, c’est bien cet enfant, cette adolescente, ce pilier sur lequel le Niger, nos sociétés doivent s’appuyer pour bâtir un pays prospère et juste. En effet, « Les jeunes filles âgées de 10 à 19 ans représentent un taux de 23% de la population globale, constituant ainsi un capital humain essentiel au développement d’un pays », a indiqué la Représentante de l’UNICEF.

Aussi, pour Mme Djanabou Mahondé le thème choisi cette année reflète les conclusions d’une récente analyse de l’UNICEF qui a montré que les filles restent non seulement courageuses face aux défis, mais aussi pleines d’espoir pour l’avenir. « Chaque jour, elles agissent pour concrétiser la vision d’un monde dans lequel toutes les filles sont protégées, respectées et autonomes », a-t-elle avancé.

« La célébration de la Journée nous offre aussi l’opportunité d’analyser la situation des droits des filles pour mieux comprendre ce qu’elles vivent, mesurer ce qu’elles entreprennent et le coût de leur absence dans le tissu socioéconomique de leur pays », a souligné la Représentante de l’UNICEF. Elle a ensuite évoqué une récente publication de l’UNICEF révélant que les filles consacrent 40% plus de temps que les garçons aux tâches domestiques. « Elles sont ainsi des milliers, voir des millions à rester au bord du chemin, sans accès aux services de l’éducation, de la santé ou de la protection auxquelles elles ont droit », a-t-elle déploré.

Par ailleurs, selon la Représentante de l’UNICEF, au Niger, la prévalence du mariage des très jeunes filles reste élevée avec 7 filles sur 10 mariées avant l’âge de 18 ans, malgré les efforts consentis ces 10 dernières années. 99% des filles mariées avant 15 ans n’étaient pas scolarisées, compromettant ainsi non seulement leur avenir mais aussi, met en péril leur santé et celle des enfants qu’elles mettront au monde. 35% des décès des filles de 15 à 19 ans sont liés aux grossesses précoces. Mme Djanabou Mahondé a rassuré qu’à travers le Programme mondial pour mettre fin au mariage des enfants, l’UNICEF et les autres partenaires continueront à être aux côtés du Gouvernement du Niger pour réaliser les objectifs du Plan Stratégique National pour mettre fin au Mariage d’Enfants.

Pour sa part, la Présidente de l’Association des Jeunes Filles pour la Santé de la Reproduction (AJFSR), Abdoulaye Idani Kadiatou, également Représentante des jeunes filles, a souligné que les filles et les femmes qui constituent un groupe démographique important, continuent de faire face à des défis considérables qui limitent leur capacité à atteindre et à utiliser leur plein potentiel. Selon la Représentante des jeunes filles, les défis systémiques, profondément enracinés dans les normes et pratiques néfastes, perpétuent les inégalités sociales politiques et économiques. « Au Niger, la lutte contre le mariage des enfants est une priorité des autorités actuelles pour la réalisation des droits fondamentaux des filles et des femmes, le renforcement du capital humain et le développement du pays », a annoncé Abdoulaye Idani Kadiatou.

    

Dans le Discours qu’il a consacré à la cérémonie de lancement, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociale, a relevé que malgré les efforts mondiaux pour l'égalité entre les sexes, les filles continuent de faire face à des discriminations affectant leur statut socioéconomique. Ainsi, selon le Médecin-Colonel Garba Hakimi, le thème choisit au plan national pour l’Edition 2024 de cette Journée, illustre les efforts déployés pour garantir un avenir meilleur aux filles.

« Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) avec à sa tête son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat, et le Gouvernement dirigé par son Excellence Lamine Zeine Ali Mahamane, Premier ministre, attachent du prix à l’amélioration des conditions de vie des filles à travers leur scolarisation, leur protection et leur autonomisation », a rassuré le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociale. Il a également ajouté que des dispositions importantes sont prises pour éviter le recours au mariage de petites filles comme solution à la pauvreté, le manque d’autonomie des adolescentes et surtout de dégager les obstacles qui empêchent aux filles de faire de longues études et d’accéder à des fonctions leur garantissant un meilleur avenir.

« Les objectifs ainsi fixés seront certainement atteints avec la contribution de tous. Je réitère mes remerciements à tous les partenaires qui ne cessent de nous accompagner à travers des appuis multiformes », a-t-il laissé entendre. « Je voudrais faire une mention spéciale au Fonds des Nations Unies pour l’Enfance pour tous les appuis consentis pour la cause des enfants de notre pays », a souligné le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociale, avant de déclarer lancées les activités de la 13ième Edition de la Journée internationale de la fille et les actions de mise en œuvre du Plan Stratégique National pour mettre fin au Mariage des Enfants au Niger.

Boubacar Hamani LONTO     

A quoi sert l’impôt ? Telle est la question que beaucoup de nos concitoyens se posent. Pour en savoir plus, nous nous sommes adressés au Directeur des Grandes Entreprises à la Direction Générale des Impôts, M. Alzouma DAN INGA. Pour ce professionnel de l’Administration fiscale, l’impôt est un pilier fondamental nécessaire au fonctionnement de toute nation moderne.

En effet, il constitue la principale source de revenus pour l’Etat, permettant d’asseoir son autorité, de financer les dépenses publiques, de contribuer à la régulation de l’économie, procéder à une redistribution sociale et enfin encourager les comportements écologiques. Pour M. DAN INGA, les services d’impôts portent notamment sur l’éducation, la santé, la sécurité, les infrastructures et d’autres porteurs d’offres pour les citoyens.

S’il est largement admis qu’une éducation de qualité est fondamentale pour le développement du capital humain et la croissance économique de notre pays, aux dires du Directeur des Grandes entreprises, les impôts permettent de construire et d’entretenir les écoles, de payer les enseignants et de fournir suffisamment des matériels pédagogiques. Tout comme ils permettent de financer les hôpitaux, les cliniques, les programmes de vaccination et toutes les autres infrastructures pourvoyeuses d’offres de services en matière de santé.

Dans un pays confronté à des problèmes sécuritaires, l’impôt est vital. C’est pourquoi le Directeur des Grandes Entreprises rappelle, en tant que domaine régalien et prioritaire de l’Etat, les dépenses relevant du secteur de la sécurité devraient normalement être financées largement par les impôts.

C’est le cas aussi des infrastructures telles que les routes, les ponts, les réseaux d’eaux et d’électricité, ainsi que les infrastructures de communication.

En outre, précise M. DAN INGA, l’impôt est par excellence, un moyen de redistribution des richesses, contribuant à réduire les inégalités sociales et à lutter contre la pauvreté. Les systèmes fiscaux progressifs, dans lesquels les taux d’imposition augmentent avec les revenus, permettent une meilleure redistribution des ressources des plus aisés vers les moins favorisés. Les programmes sociaux assis sur les dépenses de transfert, sont financés par les impôts, aidant à soutenir les populations vulnérables en leur fournissant des allocations, des logements sociaux et des services vitaux.

Sur un tout autre plan, l’impôt est un instrument de régulation économique permettant à l’Etat de stabiliser l’économie en période de difficulté. En effet, soutient le DGE, en ajustant les taux d’imposition et les dépenses publiques, l’Etat peut influencer l’activité économique pour l’atteinte d’un objectif. C’est le cas par exemple lorsqu’ il prend des mesures consistant à augmenter les dépenses publiques ou à réduire les impôts pendant les périodes de récessions. A stimuler la demande et l’emploi, et, plus largement, à orienter l’activité économique dans le sens du développement du pays.

Les mesures fiscales environnementales existantes au Niger (TIPP..) ont une part modeste parmi les revenus fiscaux de l’Etat donc un prélèvement obligatoire qui a une assiette environnementale particulière.

En conclusion, M. Alzouma DAN INGA affirme qu’à la lumière de tous ces développements sur le rôle protéiforme de l’impôt, il est aisé de percevoir, qu’une base fiscale solide permet à un pays de financer ses besoins essentiels de développement sans dépendre excessivement des prêts internationaux et des aides étrangères.

Le paiement de l’impôt renforce donc la souveraineté économique et politique du pays, permettant la mise en mise en œuvre des politiques adaptées aux besoins nationaux sans ingérence externe.

Au total, l’impôt est bien plus qu’un simple prélèvement financier. Il est, en réalité, un puissant instrument de développement économique, de justice sociale et de stabilité nationale.  

                                                                                                                              

Source : Magazine LA PATRIE

Dans le cadre de la 14ième Edition de la Journée mondiale de la lutte contre les hépatites placée sous le thème : « il est temps d’agir », le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi a procédé le jeudi 3 octobre 2024 à Niamey, au lancement officiel de la Campagne de dépistage de l’hépatite B chez les femmes enceintes. Cette initiative commémorative vise à sensibiliser le public à l’hépatite et à contribuer à la réduction de la transmission du virus des hépatites virales B et C au Niger. La cérémonie du lancement s’est déroulée au CSI Yantala haut, Arrondissement communal Niamey 1, en présence du représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au Niger, du Secrétaire Général Adjoint du Gouvernorat de Niamey, de l’Administratrice Déléguée de l’arrondissement communal Niamey 1 et de plusieurs autres personnalités.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à cette occasion, le Représentant de l’OMS au Niger, M. Issa Moutary Moustapha, a renseigné que l’hépatite virale est une inflammation du foie causée par cinq (5) types de virus, A, B, C, D et E, entrainant toute une série de problèmes de santé dont le cancer de foie. L’hépatite B et C représentent la cause la plus fréquente de pathologies chroniques du foie et du décès. A titre illustratif, M. Issa Moutary Moustapha a évoqué des données de l’OMS estimant à plus de 325 millions le nombre de personnes infectées avec l’hépatite B et/ou C dans le monde. Au Niger, selon le Représentant de l’OMS, une enquête effectuée en fin 2022 chez les femmes enceintes vues en consultations prénatales dans les huit (8) régions, a révélé une prévalence moyenne de l’infection à l’hépatite B de l’ordre de 6,81%, avec des taux plus élevés enregistrés dans les régions de Niamey, Tahoua et Maradi, estimés respectivement à 10,50% ; 9,31% et 8,19%.

« La Prévention de la Transmission Mère -Enfant est l’un des moyens les plus efficaces pour éradiquer l’hépatite virale B, car la transmission de cette infection autour de la période de l’accouchement est associée à un risque de 90% de développer une forme chronique, qui s’avère être potentiellement mortelle », a-t-il souligné. « C’est pourquoi le thème retenu à l’occasion de la 14ième Edition de la Journée mondiale de la lutte contre les hépatites virales…a mis l’accent entre autres sur l’urgence d’agir pour renforcer la prévention de cette maladie, à travers la PTME.

Pour sa part, le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires sociales a souligné la nécessité de savoir que les principaux destructeurs du foie sont les hépatites virales chroniques B et C, quand elles ne sont pas traitées. Aussi, il a rappelé qu’au Niger, sur 2077 porteurs chroniques du virus de l’hépatite B qui suivent le traitement, 558 patients sont hospitalisés pour cirrhose décomposée post hépatite B et 324 patients hospitalisés pour le cancer primitif du foie. « Cela montre que, malgré tous les efforts déployés, il nous reste encore du chemin. Notre pays continue d’enregistrer des cas d’hépatites chroniques avec des complications comme la cirrhose et le cancer du foie, voire des décès », a déploré le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi. Pour le Ministre de la santé Publique, aucun effort ne doit être ménagé pour le financement en faveur de la lutte contre les hépatites virales au Niger. « Nous devrions rendre disponible tous les intrants pour l’hépatite B chez la femme enceinte afin de protéger nos enfants et leur permettre de vivre avec un foie sain », a laissé entendre le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi. Il a enfin appelé les différents acteurs à s’engager davantage dans la lutte contre les hépatites virales.

Boubacar Hamani LONTO       

Le Ministre de la Santé Publique de la Population et des Affaires Sociales, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi, a présidé le mardi 24 septembre 2024 à Niamey la cérémonie de lancement de l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) à l’électrification solaire de la Maternité Issaka Gazobi (MIG). Ce vaste Projet d’électrification solaire vise à assurer des soins continus de qualité au niveau des services sensibles tels que la néonatalogie et le bloc opératoire de ce centre de référence national en matière de soins maternels et néonatals. La cérémonie s’est déroulée dans les locaux de la MIG en présence de la Ministre de l’Energie, de la Représentante de l’UNICEF au Niger, du Directeur Général de la Maternité Issaka Gazoby, des cadres centraux des deux Ministères et de plusieurs autres personnalités.   

Dans son mot de bienvenue, le Directeur Général de la Maternité Issaka Gazoby, Pr Madi Nayama, a salué l’engagement du Ministère de l’Energie avec l’UNICEF pour l’électrification des services clés de la Maternité Issaka Gazobi de Niamey. Il a souligné que cette électrification solaire permet de motiver le personnel afin de mieux prendre en charge les patients et les nouveaux nés. Selon Pr Madi Nayama l’UNICEF Niger demeure un partenaire clé dans le fonctionnement de la Maternité Issaka Gazobi, en particulier le service de néonatologie et l’Unité Kangourou. « Nous ne pouvons pas citer toutes les actions de l’UNICEF Niger en direction de la Maternité Issaka Gazobi, tant elles sont nombreuses et efficaces », a-t-il témoigné.

De son côté, la Représentante de l’UNICEF au Niger, Mme Djanabou Mahondé, a relevé que les appareils médicaux de dernière génération dont dispose la Maternité Issaka Gazoby, ainsi que les différents services ont une consommation d’énergie excessive impactant sur l’équilibre budgétaire de la structure. « C’est pourquoi, quand j’ai été interpellée par Madame la Ministre de l’Énergie à mon arrivée au Niger, j’ai pris l’engagement, de continuer d’accompagner le Ministère dans la solarisation des structures sanitaires », a notifié la Représentante de l’UNICEF. « Nous avons donc opté pour l’option modulaire, c’est-à-dire l’installation par service, en priorisant les services sensibles tels que la néonatalogie et le bloc opératoire. La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui est donc le point de départ de cet appui », a-t-elle ajouté.

Selon Mme Djanabou Mahondé, cet engagement de l’UNICEF s’inscrit dans le cadre de l’appui à la résilience au changement climatique et se poursuivra dans les années à venir, car l’impact du changement climatique sur la santé en général et celle de l’enfant en particulier n’est plus à démontrer. « C’est l’occasion ici de réaffirmer que l’UNICEF reste mobilisé aux côtés du Gouvernement du Niger dans ses efforts constants pour l’amélioration de la santé, de l’état nutritionnel, de la protection et de l’éducation des enfants du Niger dans un environnement sain », a-t-elle rassuré.

Pour sa part, la Ministre de l’Energie, Pr Haoua Amadou, a indiqué qu’en faisant preuve de disponibilité pour répondre à son appel, l’UNICEF s'est particulièrement distingué en solarisant le dispositif électrique de la maternité en faveur des femmes et des bébés. Pour la Ministre de l’Energie, la solarisation de la maternité Issaka Gazoby s'aligne parfaitement sur les préoccupations et défis d'aujourd'hui et même dans le futur énergétique de nos infrastructures communautaires, sanitaires urbaines et péri-urbaines. Aussi, selon Pr Haoua Amadou, les sanctions nées des événements du 26 juillet 2023 ont fait ressortir le problème crucial de disponibilité en énergie électrique dans les établissements sanitaires. « Ces coupures intempestives d'électricité perturbent gravement le système sanitaire et le circuit de distribution d'eau potable, affectant durement la santé de milliers de foyers », a expliqué la Ministre. « C'est face aux urgences criantes qui pesaient sur notre système de santé et au sortir d'une longue et douloureuse expérience que mon département ministériel a décidé de faire de la disponibilité permanente de l'énergie électrique dans les établissements sensibles, l'une de ses priorités », a-t-elle laissé entendre.

Dans l’allocution qu’il a consacrée à la cérémonie, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi s’est réjoui de la réception de ces différentes acquisitions dans le domaine de l'électrification solaire de la maternité Issaka Gazobi, réalisées par le Ministère de l'Energie avec l’Appui de l’UNICEF. Selon le Ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, ces équipements comprennent 20 lampadaires solaires installé en juillet 2024, 10 projecteurs installés dans les différents axes de la maternité Issaka Gazoby, et des panneaux solaires. « Ceci rendant autonome en consommation d'énergie, l'ensemble des services sensibles de cette maternité », a-t-il souligné. De même, ce dispositif solaire contribuera à la réduction du coût de l'électricité de la Maternité Issaka Gazoby, selon le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi. Il a, par ailleurs, adressé ses remerciements, au nom des plus hautes autorités du pays, à tous les partenaires qui ont appuyé le système de santé en général et particulièrement l’UNICEF pour ses appuis multiformes en faveur de l'amélioration de l'état de santé de la mère et de l'enfant.

Rappelons que l’UNICEF accompagne le Gouvernement dans l’amélioration de la santé, de l’état nutritionnel, de la protection et de l’éducation des enfants du Niger. Entre 2021 et 2023, cette Agence du système des Nations Unies a procédé à l’électrification de plusieurs structures sanitaires, écoles et villages dans les 8 régions du Niger. Il s’agit notamment de la fourniture des équipements solaires pour 306 CSI représentant environ 25% de l’ensemble des CSI du pays pour un coût de 2.615.000.000 FCFA, et 939 frigos solaires pour un montant de 1.554.514.500 FCFA au profit des centres de santé.

Notons également que l’UNICEF a déjà procédé à l’électrification solaire de plus de 300 structures de santé dans les huit (8) régions du Niger, ainsi que la réalisation cette année de 51 Points d’Eau Moderne solaires au profit d’une population de plus de 25.000 habitants pour un coût total de 1.181.900.904 FCFA.

Boubacar Hamani LONTO

Une délégation du Cadre Religieux pour la Santé et le Développement du Niger (CRSD NIGER) composée de six (6) membres du Bureau Exécutif National et le Secrétaire permanent, a effectué en Aout 2024 une série de visites de courtoisie auprès d’éminentes personnalités religieuses du Niger. Conduite par le Président du CRSD NIGER, Cheikh Barham Aboubacar, la délégation s’est successivement rendue chez Cheikh Moussa Aboubacar Hachimi, Khalife de la Communauté Tidjaniya à Kiota ; Cheikh Shu Aibou, Khalife de la Communauté Zaouïa à Niamey ; Cheikh Djibril Ismaël Karanta, Président de l’Association Islamique du Niger ; Monseigneur Kimso Boureima, Bishop de l’Eglise Evangélique à Niamey ; et Monseigneur Laurent Lompo, Archevêque de l’Eglise Catholique à Niamey. Cette série de visites a pour objectif de présenter le CRSD NIGER aux Leaders Religieux, de leur partager l’Argumentaire Islamique du CRSD SENEGAL sur l’Espacement des Naissances, et de recueillir les avis de ces leaders religieux sur le sujet.

Ces différentes visites ont été marquées par l’accueil chaleureux réservé à la délégation du CRSD NIGER, les prières pour la paix et le bien-être des populations, ainsi que les échanges cordiaux entre la délégation et ses hôtes. Le Président du CRSD a expliqué aux leaders religieux rencontrés que cette Association inter religieuse du Niger crée en 2024 est une succursale du CRSD Sénégal et qu’elle s’inspire de la structure sénégalaise pour promouvoir la procréation responsable. Il a également souligné que, dans le cadre de sa mission qui est de contribuer à la promotion du bien-être des familles nigériennes, le CSRD NIGER s’organise à travailler en parfaite collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. En effet, selon Cheikh Barham Aboubacar, l’objectif général de cette structure est de sensibiliser pour une organisation responsable de la famille qui est la cellule de base de toute société. De même, le CRSD NIGER se veut une structure de référence et de perfection au Niger et en Afrique pour l’éradication de la pauvreté et l’établissement du bien-être de l’individu et de la famille à travers l’amélioration de la santé et l’éducation universelle.

En échangeant avec ses hôtes à propos de l’Argumentaire Islamique sur l’Espacement des Naissances, la délégation du CRSD NIGER a fait un résumé du livre sur l’avis des grands oulémas du Sénégal et partage quelques grandes lignes des réflexions contenues dans le document. Ainsi, d’après ce livre, la cellule de base de la société c’est la famille. Celle-ci émane de l’union de l’homme et de la femme par le biais du mariage qui est la seule base légale conçue par l’islam selon la Charia. Toute relation en dehors de cette base est prohibée. L’homme et la femme, chacun en ce qui le concerne, ont des droits et des responsabilités vis-à-vis de l’autre et de leurs progénitures. Les enfants ont le droit d’être mis dans un bon cadre de vie qui puisse permettre leur épanouissement. Ils ont aussi droit à une bonne éducation, ce qui engage la responsabilité des parents à veiller à une bonne organisation de la famille et à une bonne gestion des ressources : d’où la nécessité de connaitre les principes et les possibilités qu’offre la Planification Familiale.

A travers les échanges, la délégation du CRSD a rappelé que le Congrès de Rabat tenu en 1971 sur « Islam et Planification Familiale » avait lui aussi auparavant défini la Planification Familiale comme étant : « L’utilisation par les deux conjoints légalement mariés, dans une parfaite entente et sans contrainte, d’un moyen légal et sûr pour retarder une grossesse ou pour la précipiter en tenant compte de leurs situations médicales, sociales et économiques, et ce, dans le cadre de leurs responsabilités envers leurs enfants et envers leurs propres personnes ».

Les Membres du CRSD NIGER ont également rapporté qu’au Colloque sur le « Bien-être Familial en Islam » tenu à Dakar les 2 et 3 mars 1996, Imam El Hadji Moustapha Gueye, Secrétaire Général de l’Association des Imams et Oulémas du Sénégal disait : « La Planification Familiale ne signifie pas une limitation des naissances mais un espacement des grossesses, en utilisant les moyens contraceptifs (mashruuh) avec l’assentiment des deux conjoints, en trouvant les moyens qui permettront aux femmes stériles de soigner leur stérilité ; de donner à celles-ci des conseils pratiques sur leur santé et celle de leurs progénitures. Elle constitue donc aujourd’hui à cet égard une nécessité urgente, que toute personne soucieuse, des intérêts de son pays, devrait soutenir ».

Il s’y ajoute aussi que la Planification Familiale permet aussi à l’homme qui a des ressources réduites de ne pas tomber dans la gêne matérielle de gérer une famille nombreuse. La Planification Familiale est donc l’affaire du couple. C’est lui qui doit en décider sans contrainte aucune, en mettant en avant ses conditions de vie et sa foi religieuse, selon la délégation.

Pour leur part, tous les cinq (5) grands Leaders Religieux rencontrés par la délégation ont apprécié les objectifs poursuivis par le CRSD NIGER. Ils sont également convaincus de la nécessité de l’implication des Leaders Religieux dans la promotion de la procréation responsable afin d’édifier nos populations sur la position de nos religions sur ce concept. Ces éminentes personnalités religieuses ont aussi promis de parcourir l’Argumentaire qui leur a été présenté et de faire un retour sur l’avis des oulémas du Sénégal. En outre, ils ont conseillé l’équipe d’outiller les leaders religieux sur le concept pour qu’à leur tour ils puissent sensibiliser la population à travers les prêches. Enfin les hôtes de la délégation se sont engagés à accompagner le CRSD NIGER dans l’accomplissement de la mission qu’il s’est assignée.

Par ailleurs, cette série de visites a permis au CRSD NIGER de dresser un tableau de bord de travail dégageant les priorités et les groupes cibles pour la sensibilisation sur la procréation responsable. Ainsi, la prochaine activité de la structure va porter sur des ateliers de sensibilisation des Leaders Religieux sur le thème : « Rôle des Leaders Religieux dans la promotion de la procréation responsable ». A cet effet, un comité est déjà mis en place pour réfléchir sur l’élaboration d’un argumentaire religieux sur l’espacement des naissances afin de faciliter la formation des Leaders Religieux sur le concept.

La Direction des Grandes Entreprises (DGE) est une composante clé de la Direction Générale des Impôts (DGI) au Niger, jouant un rôle déterminant dans le recouvrement des recettes fiscales du pays. En 2023, la DGE a contribué de manière substantielle à l’économie nationale en collectant une part importante des impôts, droits, et taxes dus par les plus grandes entreprises opérant sur le territoire national.

Placée sous la direction de M. Alzouma Dan Inga, la DGE, est structurée pour répondre aux exigences complexes de la gestion des grandes entreprises. Son organigramme comprend plusieurs divisions stratégiques telles que la Division Gestion et Suivi, le Pôle de Recouvrement Spécialisé, et le Service Administratif et Comptable. Chacune de ces entités est dédiée à des tâches spécifiques, allant de la gestion administrative à l’exécution des recouvrements fiscaux.

Le personnel affecté à la DGE, composé de 73 agents dont 59 fonctionnaires, est réparti dans diverses divisions et pôles pour assurer une couverture efficace des tâches. Cette organisation permet à la DGE de gérer un portefeuille complexe de contribuables répartis sur tout le territoire nigérien.

Les attributions de la DGE…

La DGE est investie de nombreuses responsabilités. Elle assure l'application stricte de la législation fiscale pour les grandes entreprises, prend en charge l'assiette des impôts et taxes, et effectue des contrôles fiscaux externes. De plus, elle est responsable du recouvrement des recettes fiscales, un domaine dans lequel elle a démontré et confirmé son efficacité en 2023.

En effet, au cours de l'année 2023, la DGE a traité les dossiers fiscaux de 291 contribuables actifs, 23 inactifs, et 12 dossiers transférés à d'autres directions. Ces chiffres illustrent l’ampleur des opérations de la DGE et son rôle central dans la collecte des recettes de l’État.

Une performance  remarquable et indiscutable

En 2023, la DGE a mis en place plusieurs actions visant à renforcer la conformité des grandes entreprises aux obligations fiscales. Ces actions comprenaient des relances de contribuables, des contrôles sur pièces, et des vérifications approfondies pour s'assurer que toutes les obligations fiscales étaient respectées. Ces efforts ont permis d'augmenter les émissions fiscales et de maximiser les recouvrements, contribuant ainsi de manière significative aux recettes fiscales de l'État.

Les réalisations financières de l’année 2023 témoignent de l'efficacité des actions de la DGE, avec des recouvrements substantiels issus à la fois des émissions de l’année en cours et des restes à recouvrer (RAR) des années précédentes. Les actes de poursuite engagés par la DGE ont été prédominants pour assurer la récupération des sommes dues, renforçant ainsi la solidité financière de l'État.

De ce fait, la Direction des Grandes Entreprises s’impose comme un acteur majeur dans le système fiscal nigérien. En assurant le respect des obligations fiscales par les grandes entreprises, la DGE soutient la croissance économique du pays tout en renforçant la confiance des partenaires économiques.

Dans le cadre de ses activités, le Cadre Religieux pour la Santé et le Développement du Niger (CRSD NIGER) a réalisé en trois (3) langues : le Français, le Haouassa et le Zarma, un message destiné à sensibiliser les populations sur la procréation responsable. Les différentes versions du message ont été montées en studio par la Radio Communautaire de Kiota et diffusées sur les ondes de trente (30) Radios Communautaires, les plus écoutés, des régions de Dosso et de Tillabéry, en vue de toucher un plus grand nombre de personnes de ces localités et surtout les populations rurales qui sont les principaux auditeurs des radios communautaires.    

Cette activité s’est déroulée en trois (3) phases :

- La première phase consistait à tenir une rencontre avec une dizaine d’animateurs de la Radio Communautaire de Kiota pour leur présenter les éléments de recherche du CRSD NIGER sur la procréation responsable et la planification familiale, leur faire l’analyse du contexte du Niger sur ce concept, et aussi leur expliquer que presque un peu partout dans la sous-région, les leaders religieux s’impliquent dans la promotion de la planification familiale sauf au Niger ou cela demeure encore un sujet tabou. De manière plus élucidée, un résumé leur a été fait au cours de cette rencontre, sur le rôle des Leaders Religieux dans la Promotion de la Procréation Responsable : cas du Sénégal dont le CRSD NIGER s’inspire. Cette rencontre animée par le président du CRSD NIGER Cheikh Barham Aboubacar le jeudi 3 juillet 2024, avait pour but d’édifier et d’outiller les animateurs, pour les permettre d’élaborer un bon message de sensibilisation tenant compte de tous les aspects de la procréation responsable.

- La deuxième phase consistait à monter le message en français, qui après validation a été traduit dans deux grandes langues locales du pays, le Haoussa et le Zarma. - Et la troisième phase consistait à partager les affiches et les messages à la trentaine de radios communautaires, à assurer le suivi de leurs diffusions et à exhorter l’ensemble des animateurs à poursuivre cette sensibilisation sur la procréation responsable lors de leurs temps d’antenne avec les auditeurs.

Cette initiative du CRSD NIGER a pour objectifs de :  Informer et sensibiliser les leaders religieux et d’opinion sur la conformité de la procréation responsable aux textes religieux ; Faire de la question de la santé familiale et reproductive un sujet non tabou en amenant les populations à avoir un regard positif envers la programmation et la planification de la natalité ; Faire accepter le sujet du planning familial comme un problème de santé familiale ; Informer et sensibiliser les auditeurs de trente (30) radios communautaires sur la procréation responsable notamment sa conformité aux textes religieux ; Sensibiliser les communautés rurales sur l’importance de la procréation responsable pour la santé et le bien-être familial ; Amener le monde rural à se familiariser au sujet de la procréation responsable comme un sujet ordinaire, sans tabou.

Aussi, l’organisation de cette importante émission radiophonique a permis d’édifier une quarantaine de journalistes sur la conformité de la Planification Familiale aux textes religieux.  A leur tour ces journalistes vont toucher des milliers d’auditeurs par cette sensibilisation sur la Procréation Responsable.

Rappelons que le Cadre Religieux pour la Santé et le Développement du Niger est une Association inter religieuse fondée en 2024 pour contribuer à la promotion du bien-être des familles nigériennes. Ainsi, le CRSD s’organise à travailler en parfaite collaboration avec le Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales en vue de contribuer fortement à une baisse du taux de mortalité infantile et maternelle au Niger. Cette Association inter religieuse se veut également une structure de référence et de perfection au Niger et en Afrique pour l’éradication de la pauvreté et l’établissement du bien-être de l’individu et de la famille à travers l’amélioration de la santé et l’éducation universelle.

Niamey abrite du 17 au 18 septembre 2024, un atelier de validation de l’Avant-projet du Programme National de Renforcement de l’Engagement Communautaire et Citoyen (PNRECC). Cette rencontre vise à échanger sur le contenu de l’Avant-projet du PNRECC en vue de la validation officielle du document. Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Contrôleur Général de Police Ayouba Abdourahamane, a présidé la cérémonie de l’ouverture des travaux de l’atelier en présence du Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, du Représentant adjoint en charge des opérations au Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), des Représentants du Système des Nations Unies, des responsables d’Organisation de la Société Civile, des Chefs coutumiers et de plusieurs autres personnalités.  

Dans son mot de bienvenue, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, M. Guimbé Koché Ragiou, a souligné que l’élaboration d’un Programme pour promouvoir l’engagement communautaire et citoyen est une démarche novatrice dans ce contexte de combat pour la souveraineté et la dignité du Niger engagé par le peuple sous l’impulsion des plus hautes autorités du pays.

Pour sa part, le Représentant adjoint en charge des opérations UNICEF, Dr Gabriel Buh Kang, a indiqué que cet évènement important reflète la volonté du Gouvernement de favoriser l’éclosion d’un citoyen modèle participant activement au développement de son pays et s’impliquant dans la résolution effective de ses propres problèmes et ceux de sa communauté. Il a également rappelé que cet atelier est l’aboutissement d’un long processus participatif et inclusif qui a commencé depuis 2018. Aussi, pour Dr Gabriel Buh Kang, le PNRECC est en cohérence avec les choix opérés par le Gouvernement du Niger en vue d’orienter le pays vers un développement endogène basé sur la promotion de la participation communautaire et citoyenne entre autres, à travers le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP). « Je réitère la disponibilité constante et le soutien indéfectible de l’UNICEF à accompagner, avec les Agences sœurs du Système des Nations Unies, la mise en œuvre du PRSP en général et du futur Programme d’Engagement Communautaire et Citoyen (PNRECC) car investir dans un engagement communautaire de qualité qui se nourrit des capacités endogènes est pour nous un gage de l’appropriation et de la pérennisation des interventions pour l’ensemble des populations mais surtout pour la réalisation des droits de chaque enfant au Niger », a-t-il affirmé.

Dans l’allocution qu’il a consacrée à l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur a estimé que la présente rencontre marque un tournant décisif dans un Niger où tous les citoyens et les communautés sont pleinement engagés à prendre leur destin en main, dans un sursaut patriotique. « Cet atelier regroupe des personnalités extrêmement averties sur le sujet qui va nous concerner deux jours durant à travers un débat productif », a rassuré le Contrôleur Général de Police, Ayouba Abdourahamane. Ainsi, il a espéré qu’au cours de cette rencontre, les participants, « expérimentés et connaissant le sujet, pourront débattre de façon ouverte sur ce document de référence, fédérateur et consensuel en matière d’engagement communautaire et citoyen ». Il a enfin adressé ses remerciements aux fidèles partenaires du Niger en général et à l’UNICEF en particulier pour les appuis techniques et financiers qu’ils apportent tout le long du processus d’élaboration de cet important Programme.

Notons que l’élaboration de l’Avant-projet du Programme National de Renforcement de l’Engagement Communautaire et Citoyen a été piloté par le Ministère de l’Aménagement du territoire et du Développement communautaire actuellement fusionné au Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, dans le cadre de l’accompagnement des acteurs locaux dans la conduite du développement économique. Aussi, le PNRECC contribuera conséquemment à alimenter les concertations nationales inclusives prévues dans le Programme de transition en cours dans le pays. Et à l’horizon 2035, ce Programme vise à faire du Niger un espace de diversité culturelle, de paix, de solidarité, où tous les citoyens et les communautés sont pleinement engagés à prendre leur destin en main, dans un sursaut patriotique pour que l’engagement communautaire et citoyen soit une réalité tangible.

Boubacar Hamani LONTO

Au sein de la Direction Générale des Impôts, la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale (DFFC), joue un rôle crucial dans la mobilisation des ressources internes qui permettent à l’Etat de faire face à ses dépenses de souveraineté. En effet, du 26 juillet 2023 au 27 juillet 2024, la DFFC a réalisé des recettes d’un montant de 7 103 181 779 FCFA. Au niveau de cette Direction, les prévisions pour l’année 2024 sont de 9 327 382 000 FCFA, à la date du 31 juillet 2024, la DFFC a recouvert 4 750 827 628 FCFA, soit 51 % des prévisions, dans un contexte socioéconomique particulièrement difficile en raison des mesures illégales et cyniques initiées contre notre pays au lendemain des évènements du 26 juillets 2023.

Cette performance résulte non seulement de la rigueur et l’intégrité du Directeur et ses collaborateurs, mais aussi des reformes qui ont permis de moderniser et optimiser les Services de la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale. En effet, la DFFC a bénéficié de : 

  • La création d’un bureau d’accueil des usagers, dédié au dépôt et au retrait des documents (titres fonciers), doté d’un système informatisé pour le suivi des demandes de titres fonciers ;
  • La mise en place d’un système d’archivage par rayonnage mobile pour faciliter le classement, le retrait et garantir une bonne conservation ;
  • La poursuite de la numérisation des dossiers de titres fonciers (dématérialisation et scannage) ;
  • La mise en place d’un système de Gestion Électronique des Documents (GED) pour la statistique et la recherche en matière de gestion des biens immobiliers ;
  • L’établissement et la mise à jour des mappes cadastrales pour les besoins de nos services ;
  • La réhabilitation des bâtiments de la Direction et la construction de nouveaux entrepôts pour le stockage des matériels réformés destinés à la vente aux enchères publiques ;

Aussi, pour une bonne collaboration, les responsables de la DFFC ont tenu des rencontres avec les partenaires administratifs et privés.

Par ailleurs, suite aux résultats satisfaisants enregistrés par la DFFC, le Directeur de la Fiscalité Foncière et Cadastrale, M. Maliki Idrissa, a exprimé sa reconnaissance à l’endroit des chefs de division et de service, ainsi que l’ensemble du personnel de la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale, la parfaite collaboration et le dévouement dont ils font montre dans l’accomplissement de leur exaltante mission. « Permettez-moi aussi de rendre grâce aux contribuables pour avoir fait preuve de résilience en dépit du contexte économique et financier difficile », a indiqué le Directeur de la DFFC.  

M. Maliki Idrissa a également souligné le soutien indéfectible du Directeur Général des Impôts, monsieur Abdourahamane Malam Saley, qui a valablement accompagné la DFFC sur les plans financiers, matériel et moral. « Il a aussi toujours partagé sa vision éclairée dans le cadre de la réussite de notre mission. Nous saluons son leadership qui a permis de mobiliser des ressources additionnelles importantes au profit de notre cher pays », a témoigné le Directeur de la DFFC.

Enfin, M. Maliki Idrissa a invité l’ensemble de ses collaborateurs à redoubler d’efforts pour l’atteinte des objectifs assignés à la Direction de la Fiscalité Foncière et Cadastrale.

 

Une du journal

Le matinal 2 décembre 2022

Le Matinal

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