Pour fêter l’an 1 du CNSP, arrivé au pouvoir le 26 juillet 2023 et le 64ème anniversaire de l’indépendance du Niger proclamée le 3 Août 1960, les autorités nigériennes ont initié la première édition de la Semaine Culturelle dénommée « Son Kassa Al’Ada». Lancée le 26 Juillet 2024 au Stade Général Seini Kountché de Niamey par le président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, la Semaine Culturelle a rassemblé jusqu’au 3 Août plus de 2.000 artistes venus des huit (8) régions du Niger et de la sous-région.
C’est avec un important spectacle, dont des prestations de divers artistes et une fresque au Stade Général Seini Kountché pris d’assaut par une marée humaine que la Semaine Culturelle a démarré avec les trois coups de tambour donnés par le Chef de l’Etat. Par la suite, pendant une semaine et tous les soirs des prestations révélant la richesse et la diversité de la culture nigérienne ont continué au Palais des Congrès de Niamey devant un public enthousiaste, en présence des membres du CNSP, du gouvernement, ainsi que des invités dont des personnalités venues du Burkina Faso, du Mali.
En plus des concours de rap, slam, musique de dandali, des activités sportives, cette première édition de la Semaine Culturelle Al’Ada a été surtout marquée par le « retro festival », qui a consisté en une reprise de ballets, chants, primés il y a des décennies lors des festivals de la jeunesse vers la fin des années 1970 et début 80. Ainsi, les plus anciens parmi le public ont apprécié non sans nostalgie des chefs d’œuvres que les plus jeunes découvrent et qui ont traversé le temps. Il s’agit entre autres du ballet « Sago » de Maradi présenté en 1989 au festival national de la jeunesse et qui évoque l’histoire d’un terrible démon qui empêchait aux habitants d’un village de venir puiser de l’eau au puits ; le chant intitulé « Rabana Ta-Allah » de Zinder présenté lors du festival de la jeunesse de 1976 ; le ballet « Iddah » de la région d’Agadez présenté au festival de la jeunesse en 1981, racontant les conditions et les critères qui encadrent le divorce en milieu touareg ; le ballet « Bourkiney » de Tillabery présenté lors du festival de la jeunesse de 1980, racontant la formation de l’empire songhaï, etc.
Il n’y a pas que les spectacles au Palais des Congrès de Niamey, lors de la cette première édition de la Semaine Culturelle, car plus de 150 groupes artistiques ont participé aux animations périphériques sur les sites du rond-point Escadrille, rond-point Francophonie et au niveau du rond-point Haro Banda.
On estime à environ 30.000 le nombre des spectateurs qui ont assisté aux animations périphériques et plus d’un millier pour les projections cinématographiques ambulantes.
En marge de l’événement une foire de l’artisanat a réuni 68 exposants venus de tout le Niger pour montrer la variété et la qualité de l’artisanat du Pays. Et un salon de Gastronomie du Niger a permis de mettre en exergue la diversité, l’excellence et le prestige des mets traditionnels du terroir.
Le sport était aussi au programme de la Semaine Culturelle avec l’organisation d’un tournoi de lutte traditionnelle, ainsi qu’une compétition de triathlon avec la participation des huit (8) régions du pays.
Pour la clôture de cette première édition, une grandiose soirée de gala a été organisée le 3 Août au Centre international des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey où les lauréats ont été honorés.
Le ministre en charge de la Culture et des Arts, le Colonel Amadou Abdourahamane s’est réjoui de la tenue de cet événement voulu par les plus hautes autorités du Niger notamment par le Président du CNSP, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani. Cela, pour « célébrer l’an 1 du CNSP et pour établir un pont entre l’an 1 et l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Niger ainsi que l’élan patriotique sans précèdent dans l’histoire du pays ».
Tradam